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Européennes : Nadine Morano et Brice Hortefeux sauvent une place éligible sur la liste des Républicains

Fumée blanche chez Les Républicains (LR). Après des semaines de rumeurs, de lobbying par médias interposés, pour certains, et d’hésitations de la part du président du parti, le toujours indécis Eric Ciotti, la liste complète pour les élections européennes a été dévoilée mardi 30 avril. Qui investir derrière la tête de liste, François-Xavier Bellamy, qui bat campagne depuis des semaines avec l’agricultrice tarnaise Céline Imart (numéro 2) et le général Christophe Gomart (numéro 3) ?

Quand Nadine Morano sort du Musée social, à Paris, où LR a tenu, mardi matin, son comité national d’investiture (CNI), le sourire de l’eurodéputée ne trompe pas. La sarkozyste annonce sa sixième place sur la liste, presque main dans la main avec la numéro 4, Isabelle Le Callennec, ancienne députée d’Ille-et-Vilaine. « Je suis très fière d’être en si bonne position dans la liste menée par François-Xavier Bellamy dont le parcours au Parlement européen est exemplaire », salue l’actuelle maire de Vitré (Ille-et-Vilaine).

« Cette liste répond aussi à des équilibres régionaux, explique Mme Morano. Chez Les Républicains, nous avons des ancrages dans tous nos territoires et il nous semblait important que la Bretagne, le Sud-Est, l’Alsace et toutes les régions soient représentés. » Cet équilibre régional peut expliquer la surprise du chef, la 5e place de Laurent Castillo, chirurgien niçois et proche d’Eric Ciotti. « Il est assez neuf en politique, mais c’est quelqu’un de grande qualité et c’est une bonne chose d’avoir des personnes de la société civile », observe le député LR des Alpes-Maritimes Eric Pauget.

Deux absents notables

Dans une liste donnée à 6 % dans la quatrième vague du sondage Ipsos, en partenariat avec le Cevipof, l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde, le 29 avril, les places potentiellement éligibles se comptent sur les doigts d’une ou deux mains pour les plus optimistes. Brice Hortefeux a senti le vent du boulet au nom du rajeunissement demandé par certains en interne. « Il faut renouveler à mort, sortir les Morano et Hortefeux », confiait un cadre du parti récemment. Le message n’a pas été entendu. L’ancien ministre de l’intérieur sécurise une place de 7e. Ces derniers jours, l’eurodéputé avait fait valoir ses réseaux en interne (auprès du très influent Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes) et médiatiques. « Il faut veiller à l’équilibre entre renouvellement et expérience », plaidait-il dans un entretien au Parisien, le 15 avril.

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