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Au Maroc, l’accident d’un minibus qui a chuté dans un ravin fait vingt-quatre morts

Vingt-quatre personnes ont été tuées, dimanche 6 août, dans l’accident d’un minibus qui a chuté dans un ravin sur une route de montagne, dans le centre du Maroc, ont annoncé les autorités locales. Le minibus, qui transportait des passagers se rendant en début de matinée au marché hebdomadaire de la ville de Demnate, dans la province d’Azilal, s’est renversé dans un virage, a-t-on précisé de même source.

Après avoir chuté dans un profond ravin sur une route dangereuse, le véhicule a été broyé, selon les images diffusées par la chaîne de télévision 2M.

« L’ensemble des passagers sont morts, l’un d’eux a été transporté à l’hôpital dans un état grave mais il a malheureusement succombé à ses blessures », a déclaré Youssef Makhloufi, directeur de l’hôpital de Demnate, interrogé par 2M.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

Accidents fréquents

Les routes au Maroc, et plus généralement dans les pays du Maghreb, sont réputées dangereuses, et les accidents y sont fréquents.

En mars, cinq personnes ont été tuées et vingt-sept autres blessées dans un accident près de la capitale, Rabat. En novembre 2022, un autre accident avait fait onze morts et quarante-trois blessées près de la ville de Taza, dans le nord-est du pays. En août 2022, un accident de car avait fait vingt-trois morts et trente-six blessés, à l’est de Casablanca.

L’autocar et le minibus sont un mode de transport très utilisé par les Marocains, notamment les plus modestes qui ne peuvent s’offrir une voiture, pour se déplacer dans les zones rurales et isolées de ce pays de 37 millions d’habitants.

En 2022, les accidents de la route ont fait plus de 3 200 morts au Maroc, un nombre en baisse de 7 % par rapport à l’année précédente, selon les statistiques de l’Agence nationale de sécurité routière (Narsa), créée en janvier 2020.

Les autorités marocaines ont mis en œuvre une série de mesures pour tenter de combattre le fléau de l’insécurité routière, et réduire de moitié le taux de mortalité à l’horizon de 2026, à la suite du pire accident d’autobus de l’histoire du pays en 2012, qui avait fait quarante-deux morts.

Le Monde avec AFP

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