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Automobile : le Mercedes GLC, dernier rempart du diesel

Le Mercedes GLC

Sur le champ de bataille de l’automobile, le diesel va devoir rendre les armes. C’est une question de temps. Il ne pèse plus que 13 % des immatriculations de voitures neuves européennes, soit une chute de moitié en quatre ans. En France, les années de frénésie du diesel sont révolues ; il ne compte plus que pour un peu moins de 10 % des immatriculations, contre 77 % en 2008.

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Seuls les gros rouleurs restent fidèles à une motorisation qui ne consomme guère et émet peu de CO2 mais qui roule à contresens de son époque. Le diesel continue de pâtir d’une impopularité chronique liée à ses émissions de particules et au risque d’être banni de certaines grandes agglomérations. Il se trouve aussi en roue libre technologique car les constructeurs n’investissent plus dans ce domaine et son prix à la pompe ne présente plus de net avantage tarifaire.

Pour redonner une chance au diesel, des marques ont bien tenté de retourner à son profit l’arme de l’hybridation, qui permet aux moteurs essence de s’adapter aux normes antipollution. Avec un succès limité qui a incité Peugeot, Volvo ou Audi à ne pas renouveler l’expérience. Mercedes, en revanche, persiste et vient de renouveler son GLC dénommé 300de. Un SUV diesel hybride rechargeable lesté de 200 kg de batteries. Il existe une clientèle, composée d’entreprises dans son écrasante majorité, que ces caractéristiques ne font pas fuir.

En apparence, le GLC 300de se présente comme la quadrature du cercle. Un hybride rechargeable (on dit aussi PHEV pour « plug-in hybrid vehicule ») peut circuler sans émettre un seul gramme de CO2 grâce à son moteur électrique de 100 kilowatts (136 chevaux) sur une distance de 60 à 80 kilomètres, selon le type de parcours. Ensuite, son moteur diesel de 197 chevaux prend le relais et assure une autonomie de plus de 800 kilomètres. Le bénéficiaire d’un véhicule de fonction hybride rechargeable peut se rendre au travail toute la semaine sans polluer et partir en week-end sans souci d’autonomie.

Ecart entre la fiche technique et l’utilisation en conditions réelles

Le GLC 300de impose quand même un coffre au volume réduit de 150 litres à cause de la présence d’une batterie de 31 kilowattheures et souffre de la course trop longue de sa pédale de frein qui peine à doser l’action des disques et du récupérateur d’énergie. Surtout, son poids est pachydermique (2,4 tonnes). Son coût, supérieur à 70 000 euros, est salé mais en ligne avec le reste du catalogue de la marque.

Taillé pour tracer agréablement sa route, le GLC 300de fait oublier son embonpoint grâce à une efficace et confortable suspension pneumatique et la présence de roues arrière directionnelles, proposées en option, qui réduisent considérablement le diamètre de braquage. Une fois la batterie déchargée, notre niveau de consommation constaté sur autoroute (7 litres) et sur route (5,8 litres), n’avait rien de problématique en conduisant sans avoir le pied trop lourd.

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