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Gérard Larcher : « Je ne souhaite pas être le premier ministre de Macron »

Gérard Larcher au Sénat, le 28 février 2024.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, dont le nom circule comme possible chef de gouvernement, a assuré mardi 4 juin, lors d’une réunion de groupe avec les sénateurs Les Républicains (LR), qu’il ne souhaitait « pas être le premier ministre d’Emmanuel Macron », ont déclaré des participants à l’Agence France-Presse (AFP). « Je veux faire taire aujourd’hui un certain nombre de rumeurs dont on connaît les origines et destinées à affaiblir notre camp à la veille des élections européennes », a-t-il affirmé, assurant que son engagement aux côtés de la tête de liste LR, François-Xavier Bellamy, était « total ».

« Gérard Larcher a été extrêmement clair, d’une fermeté qui ne laissait augurer aucune forme de doute, a réagi auprès de l’AFP le chef des sénateurs LR, Bruno Retailleau. C’était fondamental de le rappeler dans la dernière ligne droite. »

Selon les mêmes sources, le président du Sénat s’est non seulement engagé à poursuivre sa « tâche dans une institution qui reste le seul contre-pouvoir de la République », mais il a brandi la menace d’un appel aux députés LR à voter une motion de censure à la rentrée « si le budget de 2025 est de la même trempe que celui de 2024 ».

« Tout le monde bruisse de rendez-vous secrets »

M. Larcher a toutefois reconnu que des circonstances exceptionnelles pourraient altérer son analyse. « Pour être définitivement clair : oui, dans une crise, si crise il devait y avoir, la décision [concernant le choix du premier ministre] appartient au président de la République. Je ne fais que le constat de ce que prévoit la Constitution », a-t-il dit.

Dans un récent entretien à l’AFP, le président du Sénat avait souligné « qu’il faudra bien qu’on apporte une réponse » après les élections européennes, nourrissant les spéculations sur l’idée d’une coalition entre la droite et la majorité. Ces déclarations ont relancé de plus belle les rumeurs qui le verraient accéder à Matignon. « Tout le monde bruisse de rendez-vous secrets. Depuis le 7 mars [date de son dernier entretien avec Emmanuel Macron], il n’y en a pas eu. Je ne suis demandeur de rien », avait-il aussi affirmé.

Le Monde avec AFP

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