La Chine a qualifié, mardi 21 mai, le discours d’investiture, prononcé lundi, du nouveau président taïwanais, Lai Ching-te, d’« aveu de l’indépendance de Taïwan » et l’a menacé de « représailles ». Ce discours « peut être décrit comme un véritable aveu de l’indépendance de Taïwan », selon un communiqué du bureau des affaires taïwanaises chinois diffusé dans la soirée, évoquant des « représailles » à venir.
M. Lai, que Pékin a qualifié de « dangereux séparatiste » par le passé, a prêté serment lundi. Il a promis d’y défendre la démocratie face aux menaces chinoises et appelé la Chine à « cesser ses intimidations politiques et militaires ». Il a aussi évoqué de manière directe le risque de guerre après des années d’une pression croissante exercée par la Chine pour que Taïwan passe sous son contrôle.
Les séparatistes taïwanais « seront cloués au pilori de la honte pour l’histoire », a commenté mardi le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi, selon un communiqué de son ministère. La veille, son porte-parole, Wang Wenbin, déclarait : « Quelle que soit l’évolution de la situation politique interne à Taïwan, cela ne changera rien au fait historique et juridique que les deux rives du détroit appartiennent à une seule et même Chine. »
Contribuer
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.