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JO 2024 : au troisième jour du relais de la flamme olympique, le chaudron a refusé de s’allumer

Le chaudron olympique est photographié à Marseille, le mercredi 8 mai 2024, au premier jour du relais de la flamme sur le territoire français.

A l’arrivée d’une troisième étape dans les Alpes-de-Haute-Provence jusque-là sans accroc, le chaudron olympique, un grand anneau allumé chaque soir tout au long du parcours de la flamme, a refusé de s’embraser samedi 11 mai au soir, victime sans doute d’un problème technique.

A Manosque, la nageuse Ophélie-Cyrielle Etienne, médaillée de bronze du relais 4 × 200 m nage libre à Londres en 2012, a tenté à deux reprises, sans y parvenir, d’allumer le chaudron, qui avait pourtant pris feu sans problème les jours précédents à Marseille puis à Toulon.

C’est le comédien Charles Berling qui avait procédé à l’allumage du chaudron vendredi à Toulon, après le footballeur Didier Drogba, ancienne star de l’Olympique de Marseille, au Stade-Vélodrome la veille, pour la première journée du relais.

Le premier chaudron avait été allumé par Jul, la star du rap français, mercredi soir à Marseille, sur le Vieux-Port, après l’arrivée de la flamme depuis la Grèce à bord du trois-mâts Belem.

Incarner les « valeurs d’unité des Jeux »

Le relais de la flamme, qui va durer jusqu’au 26 juillet à Paris, s’était jusqu’à présent déroulé sans encombre samedi à travers les Alpes-de-Haute-Provence, un département rural et montagneux où elle a notamment effectué un passage remarqué à Sisteron, sur le rocher de la Baume, face à la Durance, dans le cadre d’un relais collectif par des grimpeurs de la Fédération d’escalade.

Parmi les dizaines de relayeurs samedi ont figuré de nombreux anonymes qui font vivre le sport dans leur département, des agents de la fonction publique ou encore des militants associatifs. Parmi ceux-ci, Martin Namias, alias Miss Martini, son nom de drag queen, militant pour l’inclusion, qui a porté la flamme à Digne-les-Bains. Après avoir parcouru ses 200 mètres perchée sur des talons hauts, coiffée d’une perruque violette, Miss Martini a expliqué aux caméras de France TV vouloir représenter les « valeurs d’unité des Jeux olympiques ».

Cette photo prise et diffusée le 11 mai 2024 par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop) montre la drag queen française Miss Martini tenant la flamme olympique dans le cadre du relais de la flamme, dans les rues de Digne-les-Bains.

Partie de Moustiers-Sainte-Marie, passée par Sisteron et donc Digne-les-Bains, où elle a aussi été portée par l’ancien footballeur Alain Boghossian, champion du monde 1998, la flamme est ensuite passée par le petit village de Colmars-les-Alpes, puis Forcalquier, Barcelonnette et enfin Manosque.

Dimanche, elle sera de retour dans les Bouches-du-Rhône, avec un passage à Cassis et une arrivée à Arles.

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Au total, le « feu » olympique va passer entre les mains de dix mille « éclaireurs », dans quatre cents villes de France, pour achever son parcours au bord de la Seine et embraser la vasque le 26 juillet, lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 de Paris, les troisièmes Jeux parisiens après 1900 et 1924.

Le Monde avec AFP

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