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Le sud-est de la France en alerte pollution aux particules fines, en raison d’un nuage de sable du Sahara

Le ciel au-dessus de la ville de Nice, samedi 30 mars 2024.

Le sud-est de la France est touché, samedi 30 mars, par un épisode de pollution aux particules fines, en raison du passage d’un nuage de sable du Sahara, ont annoncé les préfectures de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) et de l’Hérault. « Le seuil d’alerte » a été dépassé samedi dans toute la région PACA, mais aussi dans l’Hérault et le Gard. Cette situation devrait perdurer toute la journée avant de refluer dimanche en raison d’orages prévus dans le sud de la France.

« Le passage d’une masse d’air chargée en particules désertiques est observé depuis vendredi et se poursuit aujourd’hui samedi sur une grande partie du littoral méditerranéen. Ces particules s’ajoutent aux embruns marins, formés par les conditions météorologiques très venteuses sur le littoral. Ces phénomènes naturels entraînent une hausse importante des concentrations de PM10 », a précisé la préfecture de l’Hérault dans un communiqué. Cette procédure d’alerte à la pollution aux particules fines avait été déclenchée dès vendredi pour la Corse, où est prévue la persistance de l’épisode pour tout le week-end.

La Suisse également touchée

La Suisse est également touchée depuis vendredi par cet épisode de pollution aux particules fines. « L’arrivée de poussières du Sahara entraîne une péjoration très nette de l’ensoleillement et de la visibilité. S’ajoute également une augmentation des concentrations de particules fines », souligne MétéoSuisse dans un message sur X. Les poussières étant concentrées à moins de 3 000 mètres, la qualité de l’air s’est particulièrement dégradée, depuis les bords du lac Léman jusqu’au reste du pays.

Ces poussières ont atteint quelque 180 000 tonnes, selon les modèles de calcul utilisés, a déclaré à la radio publique le météorologue Roman Brogli, de SRF Meteo. Il s’agit d’une quantité exceptionnellement élevée, selon M. Brogli, les événements récents de ce type n’ayant apporté que la moitié de ce volume en Suisse.

Durant ce type de phénomène, en particulier en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est recommandé « d’éviter les efforts intenses » et plus généralement de limiter les émissions d’origine automobile, industrielle, artisanale et domestique, de privilégier les modes de déplacement non polluants et les sorties brèves, et enfin de réduire les activités physiques et sportives intenses.

Le Monde avec AFP

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