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Eau contaminée de Fukushima déversée dans l’océan : quelles conséquences ? Comprendre en trois minutes

Le projet est en gestation depuis des années et, après avoir été approuvé en juillet par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il va être mis à exécution le 24 août. Le rejet dans l’océan Pacifique de l’eau de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima doit commencer jeudi, a déclaré mardi le premier ministre japonais, déclenchant des restrictions à Hongkong sur les produits de la mer nippons et suscitant une condamnation par la Chine.

« Le gouvernement japonais a opté pour une fausse solution – des décennies de pollution radioactive délibérée de l’environnement marin – à un moment où les océans du monde sont déjà soumis à d’immenses pressions », a dénoncé mardi 22 août Greenpeace dans un communiqué.

« L’océan est la propriété de toute l’humanité, ce n’est pas un lieu où le Japon peut arbitrairement rejeter de l’eau contaminée », a fustigé de son côté un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin. Hongkong a aussi décidé mardi d’interdire « immédiatement » les importations de produits de la mer provenant de dix départements japonais.

L’ambassadeur du Japon en Chine, Hideo Tarumi, a été convoqué mardi 22 août par les autorités chinoises, qui veulent « lui adresser une déclaration solennelle après que Tokyo a annoncé qu’il commencera à rejeter de l’eau de la centrale touchée de Fukushima dans l’océan Pacifique cette semaine », selon un communiqué du ministère des affaires étrangères chinois.

En tout, 1,3 million de tonnes d’eau contaminée aux particules radioactives vont être progressivement rejetées dans l’océan. Cette eau, stockée dans des milliers de réservoirs, a servi à refroidir les trois cœurs fondus de la centrale après l’accident de 2011.

Selon les analyses du fournisseur d’électricité Tepco (Tokyo Electric Power Company) validées dans un rapport de l’AIEA, le traitement et la dilution de ces eaux contaminées permettraient une évacuation qui n’aurait aucun impact ni pour les écosystèmes ni pour les êtres humains, au rythme de 500 000 litres par jour maximum.

Cette vidéo examine le protocole choisi par Tepco et les conséquences de ce rejet.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, nous vous renvoyons à l’article ci-dessous.

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