A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, une inquiétude a été exprimée par les associations représentant les usagers franciliens des transports en commun : comment cohabiter dans le métro ou le RER avec les 800 000 visiteurs attendus chaque jour en Ile-de-France ?
En Seine-Saint-Denis, si l’on prend pour exemple du tronçon nord du RER B, la ligne doit desservir quatre sites olympiques (le Stade de France, le Centre aquatique olympique, le site d’escalade du Bourget et le Parc des expositions Paris Nord Villepinte), sans compter l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Or, hors JO, la ligne la deuxième plus fréquentée d’Europe accueille déjà plus d’un million de voyageurs par jour.
Quentin Tardy, 29 ans et membre de l’association Plus de trains, emprunte tous les jours la ligne entre Le Bourget et Châtelet-les-Halles. Pour lui, l’arrivée de nouvelles lignes de métro aurait été d’un grand secours. Alors, pendant les Jeux, et malgré les annonces d’augmentation des dessertes ou bien les messages rassurants de l’ex-ministre des transports Clément Beaune, il va télétravailler.
Opération « Terrains de Jeux »
Ce sujet a été réalisé dans le cadre du projet « Terrains de Jeux », soutenu par Visa, partenaire mondial des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Jusqu’en novembre 2024, huit jeunes, accompagnés par les journalistes du Monde, racontent l’année olympique vue de la Seine-Saint-Denis sous forme d’articles, de vidéos et de podcasts. Ils ont été repérés par l’association Sport dans la ville dans le cadre d’un partenariat avec Visa dont l’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes issus des quartiers prioritaires. La rédaction du Monde est responsable du choix des sujets et des contenus éditoriaux.
Contribuer
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.