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Ligue 1 : le PSG accroché à Monaco avant la Ligue des champions, Mbappé remplacé à la pause

Le Parisien Kylian Mbappé (maillot noir) et le Monégasque Wilfried Singo, lors du match de la 24ᵉ journée de championnat de France, à Monaco, le 1ᵉʳ mars 2024.

Après Rennes lors de la journée précédente (1-1), le Paris Saint-Germain (PSG) a enchaîné, vendredi 1er mars, un deuxième match nul en Ligue 1, à Monaco (0-0), lors de l’ouverture de la 24e journée. Les Parisiens restent largement en tête du championnat (douze points d’avance sur Brest, qui joue dimanche), mais à l’approche de la fin du contrat de Kylian Mbappé et d’un départ certain – annoncé à ses dirigeants, mais non officiel encore – en fin de saison, chaque choix de son entraîneur, Luis Enrique, est scruté et interprété.

Vendredi soir, l’attaquant parisien est sorti à la mi-temps, encore plus tôt que lors de la rencontre face à Rennes (65e minute). Mbappé est resté au sol quelques minutes vers la demi-heure de jeu, après avoir bataillé avec le défenseur monégasque Guillermo Maripan. Il s’est tenu le tibia droit, avant de revenir sur le terrain, sans montrer de difficulté dans ses autres courses. A la pause, il a été remplacé par Randal Kolo Muani.

« C’est 100 % la décision de l’entraîneur. Tôt ou tard, il faut s’habituer à jouer sans Kylian Mbappé, je prends cette décision pour le bien de l’équipe », a expliqué Luis Enrique en conférence de presse, un argument déjà avancé le week-end précédent. « Je suis dans le foot depuis assez longtemps pour savoir que tout est important » dans les décisions, « parfois j’ai raison, parfois j’ai tort », mais « je ne veux pas qu’il y ait de polémique, c’est ma décision » de le sortir, avait dit aussi quelques instants plus tôt le technicien sur Prime Video.

Mbappé détendu

Au retour des vestiaires, Mbappé est apparu détendu et souriant, en survêtement. Il a ensuite gagné les tribunes pour s’asseoir à côté de sa mère. Rien qui, en surface, ne puisse parasiter la préparation du huitième de finale retour de la Ligue des champions contre la Real Sociedad.

Pour ce rendez-vous européen, les Parisiens ont un petit matelas d’avance après le match aller (2-0 au Parc des Princes) mais aussi la sale habitude de se compliquer les déplacements à l’extérieur dans la compétition suprême. D’autant qu’ils subissent aussi les absences, pour une durée inconnue, de Marquinhos et Danilo, et que Marco Asensio est sorti vendredi sur une blessure d’une gravité incertaine.

De leur côté, les Monégasques peuvent regretter d’être tombés sur un grand Gianluigi Donnarumma dans les buts parisiens, au rendez-vous de cette affiche du championnat de France. En première période, les joueurs de la Principauté se sont montrés dominateurs en pressant haut et en empêchant les relances parisiennes. Mais ils ont péché dans la finition, se cassant les dents sur le gardien italien, qui a enchaîné les parades face à Folarin Balogun (5e), Takumi Minamino (16e, 45e+3) et Maghnes Akliouche (29e). Wissam Ben Yedder n’a pas cadré sa reprise après son magnifique contrôle en pivot pour effacer Nordi Mukiele (42e).

« Une bonne préparation »

Chez les attaquants parisiens, Gonçalo Ramos a été transparent. Marco Asensio a raté beaucoup d’occasions et a été remplacé par Bradley Barcola. C’est lui qui a réveillé l’attaque parisienne en seconde période, avec un déboulé énergique vers l’axe, mais sa frappe trop neutre a été facilement captée par Majecki (62e). Il a buté de nouveau sur le portier monégasque cinq minutes plus tard.

A la 75e minute, le revenant Nuno Mendes a réalisé une percée dans l’axe avant d’alerter Vitinha sur sa gauche, mais Majecki a sorti sa tentative, décidément dans un tout aussi bon soir que son homologue parisien. Quant à Ousmane Dembélé, qui a remplacé Ramos, il a mis de l’envie et de la percussion, comme à son habitude, mais a été plutôt inoffensif à l’approche de la surface.

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Ce match nul est « un résultat juste » et « une bonne préparation » avant d’affronter la Real Sociedad, a jugé Luis Enrique. « En première période, notre adversaire s’est créé davantage d’occasions de but, mais en deuxième période on a vraiment inversé la tendance, on a été plus forts », a-t-il ajouté.

Le Monde avec AFP

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