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Les replays du week-end : sobriété heureuse, agents très spéciaux, pop-rock…

LA LISTE DE LA MATINALE

Cette semaine, une ex-professeure de maths nous livre son secret du bonheur, des agents secrets très spéciaux combattent le nazisme et Jésus-Christ est la star d’une comédie musicale très rock.

Suzanne et sa revigorante leçon de bonheur simple

Suzanne Claudel, dans le documentaire « Suzanne jour après jour », de Stéphane Manchematin et Serge Steyer.

D’abord les rires d’une vieille femme, pas vraiment toutes ses dents mais toute sa tête, sertie d’un casque audio face à un ordinateur : Suzanne Claudel visionne « son » documentaire, celui dont elle est l’héroïne, pour validation. Sa bonne humeur est communicative : ainsi débute la formidable leçon de bonheur simple que va nous donner cette ex-professeure de mathématiques, née en 1930, et qui a choisi, une fois à la retraite, de retourner vivre dans sa ferme natale, à Rochesson, dans les Vosges. « L’électricité, c’est du 110, fourni par une turbine que mes parents ont installée sur la rivière », en contrebas. Suzanne est autonome, en énergie et en eau.

Pendant un an, en 2021, « ses cinéastes », comme elle les appelle, l’ont suivie au quotidien, avec respect, délicatesse. Beaucoup de soin est apporté aux cadrages, tantôt à la manière d’une nature morte, tantôt d’un tableau vénitien. Coiffée d’une natte, impeccable, elle apprécie de faire ce qu’elle veut quand elle veut : rire au téléphone, tricoter, arracher des carottes, faire ses mots croisés, regarder la messe de Noël à la télé, prendre sa voiture pour aller chercher le pain au village… « On se crée des besoins, mais finalement on peut s’en passer », estime Suzanne Claudel. Connaît-elle Pierre Rhabi, figure de l’agroécologie ? Sans le savoir, elle incarne la « sobriété heureuse » qu’il a toujours prônée. C. Pa.

Suzanne jour après jour, de Stéphane Manchematin et Serge Steyer (Fr., 2023, 90 min). Disponible à la demande sur france.tv jusqu’au 30 septembre.

Des agents très spéciaux pour combattre le nazisme

Une session de formation d’agents du service des opérations spéciales, à Milton Hall (Angleterre). Image extraite du documentaire « La Résistance, au service de sa Majesté » (2021), de Cécile Coolen et Olivier Wieviorka.

Ce sont des femmes et des hommes sortant de l’ordinaire, capables d’exploits physiques, d’intelligence et de courage. Recrutés dans la haute société britannique comme dans la pègre, mais aussi parmi la foule des réfugiés européens débarqués dans les ports anglais en 1940, ces agents très secrets ont tenté, comme le souhaitait Winston Churchill et contre l’avis de beaucoup de responsables britanniques à l’époque, de « mettre l’Europe à feu et à sang » afin de vaincre l’Allemagne nazie.

Ce documentaire passionnant revient en détail sur la création du service des opérations spéciales (SOE pour Special Operations Executive), en juillet 1940. Sous la direction du général Colin Gubbins (1896-1976), spécialiste de la guérilla, les premiers agents sont formés. Au printemps 1941, des volontaires partent en mission, sous le regard narquois de membres de la Royal Air Force qui les considèrent comme des voyous.

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