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C8 à nouveau sanctionnée par l’Arcom pour une séquence de « Touche pas à mon poste »

La chaîne C8, propriété du groupe Bolloré, s’est vu infliger une nouvelle amende de 50 000 euros par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), après des propos insultants tenus envers une des filles de Johnny et Laeticia Hallyday, sur le plateau de l’émission « Touche pas à mon poste » (TPMP) présentée par Cyril Hanouna.

La séquence, datée du 30 janvier 2023, est « de nature à porter atteinte aux droits de la jeune fille, au respect de son honneur et de sa réputation », selon la décision de l’instance, publiée mardi 23 janvier au Journal officiel. Ce jour-là, des vidéos de Joy Hallyday, alors âgée de 14 ans, étaient commentées sur le plateau.

« Plusieurs vidéos de la jeune fille ont été diffusées en plan rapproché et pendant une durée importante, et l’une des chroniqueuses de l’émission a notamment déclaré à son sujet : “Pour moi, c’est le summum de la vulgarité”, “Donc pour moi, c’est hyper vulgaire, avec sa langue, sa bouche, ses nichons” », relate l’Arcom. « Son comportement sur la vidéo est qualifié en ces termes : “Parce que c’est la nouvelle génération, on a le droit d’être des te-pu ?” », poursuit l’instance, qualifiant ces propos de « particulièrement violents, grossiers et dépréciatifs ».

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Pluie de sanctions et de mises en garde

L’Arcom relève également que Cyril Hanouna, conscient qu’il s’agissait d’une adolescente, s’était abstenu de condamner « explicitement les propos » tenus sur son plateau, déclarant seulement : « Je trouve que vous allez un peu loin. On rappelle [qu’elle] est mineure donc allez-y mollo hein quand même. »

L’émission « TPMP » a valu ces dernières années une pluie de mises en garde et sanctions de l’Arcom à C8, pour un total de 7,5 millions d’euros d’amendes.

L’autorité a, par ailleurs, prononcé une autre amende de 50 000 euros pour une séquence datant de septembre 2022 sur CNews, autre chaîne de Bolloré, concernant l’insécurité.

L’autorité a relevé un manquement aux obligations « d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information, ainsi qu’à l’obligation d’expression des différents points de vue sur les questions prêtant à controverse », selon cette décision publiée également mardi.

Le Monde avec AFP

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