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Caddie, le fabricant de chariots de supermarché, a été placé en liquidation avec poursuite d’activité

Logo de l’usine de fabrication Caddie à Drusenheim (Bas-Rhin), le 5 mars 2012

En raison d’une trésorerie en difficulté, la chambre commerciale du tribunal de Saverne (Bas-Rhin) a décidé, jeudi 27 juin, de placer le producteur de chariots de supermarché alsacien en liquidation avec poursuite d’activité. Par ce jugement, la juridiction a décidé de convertir le redressement judiciaire, qu’elle avait prononcé le 28 mai, en cette nouvelle procédure plus dure pour cette entreprise. Deux offres de reprise ont été déposées et seront analysées par le tribunal lors d’une audience le 16 juillet.

La première provient de l’actuel propriétaire, le groupe Cochez, basé à Valenciennes (Nord), spécialisé dans le transport et les services industriels. Celle-ci prévoit de garder quinze des 110 salariés, « abandonnant l’activité industrielle, se focalisant sur une activité de négoce et le reconditionnement de chariots », a affirmé Christophe Gillmé, l’administrateur judiciaire, à l’Agence France-Presse (AFP).

La seconde a été déposée par la société Skade Management de Stéphane Dedieu, ancien propriétaire de Caddie. Celle-ci reprendrait quarante-deux salariés, « conservant l’activité industrielle et développant une activité de négoce », a précisé l’administrateur judiciaire.

Au bord de la liquidation déjà en 2022

A l’issue de ce nouveau jugement, Pierre Dulmet, avocat du comité social et économique de l’entreprise, a fait part de ses attentes concernant les offres des repreneurs auprès de l’AFP. « Caddie reste en vie. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Mais les candidats représentés devront considérablement améliorer leurs offres et présenter les gages suffisants pour convaincre les salariés et le tribunal », a-t-il réagi.

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Déjà au bord de la liquidation, Caddie avait été repris en 2022 avec l’aide de fonds publics par Cochez. En mai 2023, l’entreprise avait annoncé arrêter sa production de chariots de supermarché en plastique, mettant en avant un souci environnemental. L’entreprise, dont les origines industrielles et alsaciennes remontent à 1928, a connu son heure de gloire avec l’essor de la société de consommation, indissociable du chariot métallique pour les grandes surfaces, avant de rencontrer des difficultés.

Le Monde avec AFP

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