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Boeing parvient à faire décoller son vaisseau Starliner en direction de la Station spatiale internationale

La fusée Atlas V de United Launch Alliance avec à son bord la capsule CST-100 Starliner de Boeing, sur le pas de tir du complexe de lancement spatial 41 à Cap Canaveral, en Floride, aux Etats-Unis,  mercredi 5 juin 2024.

Décollage réussi. Après trois essais en un mois, la capsule Starliner de Boeing a effectué son premier décollage, mercredi 5 mai à 16 h 52, heure de Paris. Une mission attendue depuis des années et qui représente un enjeu majeur pour le géant aéronautique et la NASA.

Les deux astronautes américains Barry Wilmore et Sunita Williams sont à bord de la capsule, placée au sommet d’une fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance (ULA). Désormais, ils doivent passer environ une semaine dans la Station spatiale internationale (ISS), puis en revenir toujours à bord de Starliner, afin de prouver que ce nouveau véhicule est sûr et peut commencer ses vols réguliers pour la NASA.

Un programme dépassé par celui de SpaceX

Boeing a accumulé des années de retard sur son programme, se laissant ainsi largement distancer par SpaceX, qui achemine déjà les astronautes de la NASA vers l’ISS depuis 2020. Mais l’agence spatiale américaine souhaite disposer d’un deuxième véhicule afin de mieux pouvoir faire face à d’éventuelles situations d’urgence ou problèmes sur l’une des capsules. Elon Musk, le patron de SpaceX, a souhaité mercredi matin sur X « bonne chance » à la mission de Boeing.

Par deux fois, début mai, le décollage avait été annulé au dernier moment à cause de problèmes techniques, alors que les astronautes avaient déjà pris place à bord et que la fusée était remplie de carburant. Un problème de valve sur la fusée, puis un souci d’alimentation en électricité d’un des ordinateurs au sol, responsables de ces annulations, ont depuis été réparés.

Une petite fuite d’hélium sur l’un des propulseurs du vaisseau de Boeing a également entraîné du temps d’analyse supplémentaire, mais il a finalement été décidé de ne pas la réparer, celle-ci ne représentant pas de danger selon la NASA. Boeing, par ailleurs ébranlé par des problèmes de sécurité sur ses avions, joue aussi sa réputation avec cette mission.

Le Monde avec AFP

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