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L’inflation stable à 2,2 % sur un an en France, selon l’Insee

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,2 % sur un an en France au mois de mai, comme en avril, selon les données provisoires publiées par l’Insee, vendredi 31 mai. Dans le détail, cette stabilité de l’inflation serait due à un léger ralentissement sur un an de la hausse des prix des services et du tabac, compensé cependant par une forte accélération pour les prix de l’énergie, en raison d’un effet de base, explique l’Institut national de la statistique et des études économiques.

Les prix des produits manufacturés (stables sur un an après − 0,1 % en avril) et de l’alimentation (+ 1,3 % après + 1,2 %) évoluent sur un an à un niveau proche de celui du mois dernier. Bien que les prix de l’énergie aient baissé entre avril et mai 2024, ils avaient beaucoup plus baissé encore entre avril et mai 2023, remarque l’Insee.

Les prix à la consommation seraient stables sur un mois, selon ces estimations provisoires, après avoir augmenté de 0,5 % en avril. Cette stabilité des prix sur un mois serait due à la fois à une forte baisse des prix de l’énergie, notamment des produits pétroliers, compensée par des hausses des prix de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés.

Les prix des services et du tabac seraient stables sur un mois. Enfin, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH, qui sert pour les comparaisons européennes) augmenterait de 2,7 % en mai 2024 sur un an, après 2,4 % en avril, tout en décélérant sur un mois, à + 0,2 % après + 0,6 % en avril.

La différence d’évolution entre l’IPCH et l’indice des prix à la consommation (IPC) s’expliquerait par la baisse des remboursements dans le secteur de la santé et par l’évolution sur un an des prix de l’énergie, dont le poids est plus important dans l’IPCH, explique l’Insee.

Hausse des dépenses énergétiques en avril

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,2 % au premier trimestre de 2024, soutenu par le commerce extérieur, la consommation des ménages ayant été moins forte que prévu, selon l’institut statistique.

Cette hausse du PIB entre janvier et mars marque toutefois un ralentissement par rapport à la croissance de 0,3 % enregistrée au quatrième trimestre 2023, revue à la hausse de 0,2 point. La croissance pour l’année 2023 est également relevée de 0,9 % à 1,1 % par l’Insee.

Quant à la consommation des ménages, elle a nettement reculé en avril, diminuant de 0,8 % par rapport à mars, avec un repli des dépenses alimentaires (− 2,7 %) et une augmentation modérée de la consommation d’énergie (+ 1,3 %), selon un communiqué de l’Insee publié vendredi.

Cette baisse fait suite à une hausse de 0,5 % en mars, un chiffre légèrement révisé à la hausse par l’Insee (0,4 % initialement annoncé), la consommation alimentaire ayant été poussée en mars « par le dimanche de Pâques positionné en mars cette année ». Sur un an, la consommation des ménages est en légère hausse, de 0,2 %.

Le Monde avec AFP

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