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En direct, guerre Israël-Hamas : d’intenses tirs d’artillerie entendus dans le centre et l’ouest de Rafah, où l’armée israélienne est déployée

Un entretien avec Benyamin Nétanyahou diffusé ce jeudi soir sur LCI

Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou, « répondra aux questions de Darius Rochebin ce jeudi 30 mai à partir de 20 h 30, lors d’une interview exclusive », a communiqué la chaîne d’information du groupe TF1.

Parmi les thèmes qui seront abordés : l’offensive en cours à Rafah (…), la situation dans la bande de Gaza, la décision du procureur de la Cour pénale internationale de requérir un mandat d’arrêt le visant, le sort des otages du Hamas, assure la chaîne.

Dimanche, quarante-cinq personnes sont mortes, selon le ministère gazaoui, dans un camp de déplacés à Rafah, après une frappe de l’armée israélienne, provoquant une vague de condamnations internationales. M. Nétanyahou avait regretté « une erreur tragique ».

Plusieurs élus de La France insoumise se sont indignés de la tenue de cet entretien télévisé. « En France, on reçoit à la télé le criminel de guerre Nétanyahou », a fustigé le fondateur du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, sur X. La juriste franco-palestinienne Rima Hassan, septième sur la liste LFI aux élections européennes, a rapidement appelé au rassemblement, écrivant sur X qu’« il n’est pas question que la parole d’un criminel de guerre soit diffusée ce soir ».

Le chef du gouvernement israélien et son ministre de la défense, Yoav Gallant, font l’objet de réquisitions de mandats d’arrêt du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, pour des crimes contre l’humanité (extermination, meurtres, persécutions et autres actes inhumains), ainsi que pour des crimes de guerre (meurtres, atteintes à l’intégrité physique et mentale, traitements cruels, attaques intentionnelles contre des civils et le fait d’affamer volontairement une population).

Dans son autre requête, le procureur demande des mandats contre le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, le chef militaire du mouvement, Mohammed Deif, et le chef de son bureau politique, Ismaïl Haniyeh, pour crimes contre l’humanité (extermination, meurtres, prise d’otages, tortures, viols et violences sexuelles) et crimes de guerre atteinte à la dignité de la personne, (traitements cruels).


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