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Européennes 2024 : pour ce premier débat, les huit principales têtes de liste ont confronté leurs propositions sur la guerre en Ukraine, la souveraineté ou la transition énergétique

« Nous avons besoin d’un ISF climatique » européen, affirme Marie Toussaint ; Valérie Hayer défend, elle, une taxe des ultrariches à l’échelle internationale

« Nous avons besoin d’un plan d’investissement pour protéger le climat, pour protéger la biodiversité, pour protéger la santé, pour sortir de ces produits toxiques et rentrer dans la science. Seulement pour décarboner l’économie, nous avons besoin de 260 milliards d’euros d’argent public supplémentaire par an », a argumenté la tête de liste écologiste questionnée au sujet d’ISF européen.

Pour ce faire, « on a besoin de dégager des ressources », en redirigeant « les subventions qui font du mal au climat, à la biodiversité », en remettant en revenant sur le pacte d’austérité budgétaire, et « nous avons besoin d’un ISF climatique » européen juste. Selon Marie Toussaint, cela « veut dire que, pour financer la préservation de notre avenir commun, on ne va pas prendre de l’argent chez le Français ou la Française qui prend sa Twingo pour aller au boulot, mais on va chercher cet argent chez les 0,5 % des Européens les plus riches ». Cela pourrait permettre de glaner « entre 210 et 270 milliards d’euros par an », a-t-elle affirmé.

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Questionnée au sujet du principe d’un éventuel ISF européen, la tête de liste du camp présidentiel, Valérie Hayer, a d’abord esquivé le sujet avant d’avancer, à l’instar du ministre de l’économie, Bruno Le Maire, ou encore d’Emmanuel Macron ces derniers mois, que l’échelle européenne n’est pas la bonne : « Je suis favorable à ce qu’on aille mettre à contribution les ultrariches, évidemment, mais je veux que ce soit à la bonne échelle. Les ultrariches, je veux qu’ils restent en Europe et donc je pense que la bonne échelle, c’est la discussion à l’échelle internationale, comme on l’a fait sur un impôt minimum sur les sociétés. »

« On a essayé à l’échelle européenne de mettre en place un impôt minimum sur les sociétés et une taxation des géants du numérique, on a été bloqués avec la règle de l’unanimité. On a porté le sujet à l’échelle internationale avec la règle du consensus », a-t-elle argumenté.

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