Close

Sanofi investit 1,1 milliard d’euros pour la construction d’une nouvelle usine en France

Le site de Sanofi à Lyon, le 30 septembre 2023.

Le sommet Choose France, destiné à promouvoir les investissements étrangers sur le territoire national, ambitionnerait-il d’essaimer avec une « programmation off » franco-française ? Alors que la septième édition de cette grand-messe annuelle, qui se tient lundi 13 mai au château de Versailles, promet une moisson record d’annonces, le laboratoire tricolore Sanofi vient de dévoiler, en marge de l’événement, un investissement de 1,1 milliard d’euros, afin de renforcer ses capacités de fabrication de médicaments en France.

« Nous avons choisi la France depuis longtemps, et nous continuons à le faire. Cet investissement contribuera à notre souveraineté sanitaire », confie Audrey Derveloy, la présidente de Sanofi France. Le fleuron français double ainsi la mise des investissements dans la santé déjà divulgués dans le cadre de Choose France. L’Elysée avait en effet confirmé, dimanche 12 mai, des investissements du laboratoire américain Pfizer (500 millions d’euros), de l’anglo-suédois AstraZeneca (365 millions d’euros), du britannique GSK (140 millions d’euros) et du suisse Novartis (28 millions d’euros), pour un montant total d’un peu plus de 1 milliard d’euros.

Environ 91 % de l’enveloppe présentée lundi par Sanofi, soit 1 milliard d’euros, sera consacrée à la création d’une nouvelle usine sur le site centenaire du groupe installé à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), où le laboratoire produit déjà plusieurs de ses médicaments, dont son traitement contre l’hypercholestérolémie, le Praluent, l’anticancéreux Sarclisa contre le myélome multiple (un cancer de la moelle osseuse) ou encore le Kevzara, utilisé chez les malades atteints de polyarthrite rhumatoïde.

Un portefeuille de douze molécules à fort potentiel

Le futur bâtiment permettra, une fois sorti de terre, de doubler la capacité de production d’anticorps monoclonaux du site de Vitry-sur-Seine, dans l’objectif d’y accueillir certains des prochains médicaments du groupe aujourd’hui en cours de développement, par exemple « dans la bronchite chronique, l’asthme, la sclérose en plaques ou le diabète de type 1 », détaille l’entreprise.

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Sanofi muscle sa recherche pour jouer dans la cour des grands

En décembre 2023, Sanofi avait mis en avant un portefeuille de douze molécules à fort potentiel, capables, une fois commercialisées, de générer chacune des revenus de plus de 1 milliard d’euros. « Nous avons construit ce projet industriel en regardant dans ce portefeuille, avec l’ambition de créer un continuum entre le développement de ces médicaments, qui, pour une grande part de ces molécules, est réalisé en partie en France, et leur production », explique Audrey Derveloy. A l’image du traitement Sarclisa, développé puis fabriqué à Vitry-sur-Seine.

Il vous reste 48.53% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Comments
scroll to top