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Paris 2024 : Montpellier joue la carte des sports extrêmes pour l’accueil de la flamme olympique

C’était l’occasion rêvée. Pour Montpellier, associer l’accueil de la flamme olympique et les sports extrêmes, dont la cité héraultaise s’est fait une vitrine au travers du Festival international des sports extrêmes (FISE), a relevé de la quasi-évidence.

D’autant que le calendrier s’y prêtait : après Millau (Aveyron) et Sète (Hérault) plus tôt dans la journée, le relais de la torche traverse l’agglomération lundi 13 mai dans l’après-midi, au lendemain de la fin du FISE. En l’espace de cinq jours, le festival aura vu passer plusieurs centaines de milliers de personnes venues découvrir les performances de 2 000 professionnels et amateurs évoluant dans sept disciplines urbaines, dont le BMX, le skateboard et le breaking.

Alors que les JO accueilleront justement cet été à Paris (sur la place de la Concorde) des épreuves de ces trois disciplines, la mairie de Montpellier et les organisateurs de la manifestation sont tombés d’accord pour essayer de lier les deux événements.

« La métropole de Montpellier est maintenant vraiment le territoire des “action sports” [sports d’action]. Relier le FISE au passage de la flamme était très cohérent », relève Hervé André-Benoit, le directeur de l’événement, qu’il a créé en 1997 sur la plage de Palavas-les-Flots et qui se revendique troisième manifestation sportive gratuite la plus populaire en France, après le Tour de France et le Vendée Globe.

Après avoir organisé le premier classement mondial de BMX freestyle, le FISE s’était par exemple rapproché de l’Union cycliste internationale pour structurer la discipline, qui a rejoint cette fédération en 2015. L’année suivante, la première Coupe du monde de la discipline avait été organisée durant le festival à Montpellier.

C’est par ailleurs après avoir assisté à l’édition 2017 du rendez-vous montpelliérain que la commission d’évaluation du Comité international olympique a pris la décision d’ajouter cette discipline dans la liste des sports présents aux JO de Tokyo, en 2021.

« Comme un clin d’œil aux JO »

Il semblait donc impensable que la flamme puisse rendre visite à Montpellier sans intégrer le FISE à l’événement. Pour autant, prolonger le festival en le faisant déborder sur le lundi 13 mai paraissait difficile, étant donné qu’il correspond au jour de reprise du travail après le grand week-end de l’Ascension.

Difficile aussi de maintenir en place les équipements principaux du festival sur le Lez, le petit fleuve qui traverse Montpellier. En grande partie parce que la population du quartier, qui accepte tous les ans, bon gré mal gré, le bruit et la foule, n’aurait guère compris qu’on joue les prolongations.

La ville et les organisateurs du festival ont trouvé une solution acceptable par tous : laisser en place la grande rampe du BMX installée sur le parvis de l’hôtel de ville. Voilà comment la flamme va arriver sur ce parvis peu avant 19 heures, sur fond de démonstration de BMX, de skateboard, de roller et de trottinette.

S’y ajoutera un autre sport, le basket 3×3. « Nous l’avons rajouté au FISE cette année, explique Hervé André-Benoit, comme un clin d’œil aux JO. » Une nouvelle discipline olympique qui sera présente elle aussi cet été, en compagnie des divers sports urbains, sur la place de la Concorde à Paris.

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