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Ligue Europa : tenu en échec par Bergame au Stade-Vélodrome, l’Olympique de Marseille est frustré mais vivant

Le défenseur central Chancel Mbemba marque l’unique but des Marseillais lors du match face à l’Atalanta Bergame, en demi-finale aller de Ligue Europa, au Stade-Vélodrome, à Marseille, le 2 mai 2024.

L’OM aime l’air brûlant des confrontations européennes. Et son public encore plus. Jeudi 2 mai, dans une ambiance assourdissante, le Stade-Vélodrome et ses 64 771 spectateurs – dont plus de 2 500 Italiens – ont vécu une nouvelle grande soirée de Ligue Europa. Et tant pis si cette demi-finale aller contre l’Atalanta Bergame s’est conclue sur un match nul frustrant (1-1), laissant à l’entraîneur marseillais Jean-Louis Gasset « un petit goût amer ».

Sortis après un long tour d’honneur, les joueurs olympiens ont tout donné et conservent leurs chances d’aller chercher dans le nord de l’Italie, jeudi 9 mai, une qualification pour la finale. Un match pour lequel on connaît presque le nom de l’autre participant : l’ogre Bayer Leverkusen, seule équipe européenne invaincue depuis le début de l’année, vainqueur dans l’autre demi-finale du jour sur la pelouse de l’AS Rome (0-2).

Septième en Ligue 1, où il court toujours, à trois matches de la fin, après une hypothétique qualification européenne, le club marseillais mise beaucoup sur cette « petite » coupe d’Europe, dont il a déjà atteint la finale en 2018. La saison de l’OM a été chaotique. L’équipe a connu quatre entraîneurs différents, des blessures en cascade, des crises dans les coulisses. Dans ces conditions, être dans le dernier carré de Ligue Europa relève déjà de l’exploit. Mais au moment où l’arbitre allemand Daniel Siebert – excellent jeudi soir – lance la partie, la banderole – en anglais – que déploient les Ultras au pied du virage sud traduit la foi qui habite Marseille : « Bleu et blanc : Amenez ces couleurs à Dublin ». Dublin, la capitale irlandaise où se jouera la finale le 22 mai.

L’égalisation de Chancel Mbemba

Existe-t-il dans l’histoire de l’OM une équipe aussi imprévisible que cette escouade 2023-2024 ? En presque cent vingt-cinq ans d’existence du club olympien, forcément. Mais la troupe dirigée par Jean-Louis Gasset reste un modèle dans l’art d’empêcher tout pronostic. Pierre-Emerick Aubameyang – 10 buts en 12 matches – a fait jusqu’alors preuve d’une efficacité clinique en Ligue Europa ? Jeudi, le chouchou des supporteurs marseillais n’a converti aucune des cinq occasions franches qu’il s’est créées.

Chancel Mbemba n’a confirmé qu’à 11 heures que son ménisque douloureux lui permettait de jouer ? C’est lui, le défenseur central, qui ramène l’OM au score, après que l’infernal avant-centre italien Gian Luca Scamacca, aussi hargneux qu’efficace, a ouvert la marque (0-1, 11e), glaçant un temps l’ambiance. A la 20e minute, sur un corner joué à deux, Mbemba reçoit le ballon de son capitaine, Geoffroy Kondogbia. Sa frappe de l’intérieur du pied vient percuter le poteau gauche du but italien avant de rentrer (1-1). L’international congolais, qui, avec l’Argentin Leonardo Belardi, a tenu la défense marseillaise, aurait même pu signer un doublé en seconde période en reprenant de la tête un ballon traînant dans la surface de réparation (55e).

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