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France : huit hommes arrêtés dans le cadre d'une enquête sur le financement du PKK

Huit hommes ont été interpellés mardi en région parisienne et dans les Bouches-du-Rhône, dans le cadre d’une enquête liée au financement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ils sont soupçonnés d’avoir participé à la « kampanya », la collecte de l’impôt révolutionnaire auprès de commerçants et de membres de la communauté kurde installés en France.

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Coup de filet contre le PKK en France. Huit hommes ont été arrêtés mardi 23 avril dans le cadre d’une enquête liée au financement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a-t-on appris de source proche du dossier. Une information confirmée par le Parquet national antiterroriste (Pnat).

Ces hommes ont été interpellés en Seine-Saint-Denis, en Seine-et-Marne et dans les Bouches-du-Rhône dans le cadre d’une information judiciaire visant le PKK, classé groupe « terroriste » par Ankara et ses alliés occidentaux, a précisé le Pnat.

Soupçons de collecte de l’impôt révolutionnaire

L’enquête vise des faits commis entre 2020 et 2024 et est ouverte pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, financement d’entreprise terroriste, extorsion et tentatives d’extorsion en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste ».

Les enquêteurs soupçonnent les huit hommes d’être en lien avec la « kampanya », la collecte de l’impôt révolutionnaire auprès de commerçants et de membres de la communauté kurde installés en France, selon une source proche du dossier.

Les arrestations ont été menées par la Sous-direction antiterroriste (Sdat) et l’OCRGDF (Office central pour la répression de la grande délinquance financière). Les gardes à vue peuvent durer 96 heures.

Perquisitions en Belgique

Lundi, des perquisitions ont aussi eu lieu dans cette affaire en Belgique, dans la région de Denderleeuw, dans les studios de télévision de Sterk TV et Medya News, deux chaînes de télévision kurdes émettant à partir de la Belgique, ont annoncé ces deux médias dans un communiqué transmis à l’AFP.

Ces perquisitions visaient, « à la demande du pays tiers, à établir d’éventuelles preuves de financement du terrorisme », selon un communiqué du Parquet fédéral belge.

Les flux financiers au cœur de l’enquête ouverte en France « sont dirigés vers la Belgique », a précisé à l’AFP une autre source proche du dossier. « Il n’y a pas eu d’arrestations, juste des auditions » en Belgique, a encore dit cette source.

Le Pnat a confirmé que les investigations menées en Belgique ont eu lieu « dans le cadre d’une demande d’entraide européenne émise par un juge antiterroriste français ».

Avec AFP

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