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A Dugny, en Seine-Saint-Denis, un deuxième village olympique plus excentré, mais réjouissant dans sa réalisation

Le village des médias, construit par Société de livraison des ouvrages olympiques, à Dugny (Seine-Saint-Denis), le 29 février.

Ce printemps est la saison de toutes les inaugurations en Seine-Saint-Denis. A mesure que les Jeux olympiques de Paris 2024 approchent, la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), remet les clés des villages et des équipements au comité d’organisation. Ce lundi 25 mars, un mois après avoir déambulé dans les rues du village des athlètes, c’est à Dugny et au Bourget, un peu plus loin sur l’A1, que 250 officiels sont attendus pour la livraison du « cluster des médias » : un millier de logements, et une collection d’équipements publics sur la plaine des sports du Bourget, où doivent se tenir les épreuves d’escalade.

Ce deuxième village olympique, un peu plus excentré, au sud d’une ville ignorée de tous, elle-même coincée entre une autoroute et un aéroport, est plutôt réjouissant dans sa réalisation. Est-ce un signe ? L’immobilier est en crise, partout, les promoteurs jettent l’éponge et pourtant, ici, une grande partie des appartements mis en vente ont déjà trouvé preneurs, quand à Saint-Denis et Saint-Ouen, les acheteurs se font rares. Dans le secteur du Plateau, celui du promoteur Amethys, reconnaissable à ses façades en parement de briques – « toutes posées à la main », précise le constructeur –, 130 ventes de logements sur 170 sont signées. Il reste les plus grandes surfaces, pour des prix au mètre carré oscillant entre 3 400 et 3 700 euros. Les autres logements sont réservés aux bailleurs.

De l’autre côté de l’avenue, côté Aire des vents, là où pendant plus de vingt ans la Fête de L’Humanité a monté ses stands, les logements (intermédiaires ou en cession) offrent des espaces extérieurs généreux. Ils sont les fruits de la crise liée au Covid-19, cette époque où avoir un balcon était le luxe ultime, expliquent le promoteur Sogeprom et le constructeur Demathieu Bard. Les terrasses sont vastes, tout comme les cœurs d’îlots (très) densément plantés. Les larges baies vitrées donnent sur le parc Georges-Valbon, à La Courneuve, poumon vert de la Seine-Saint-Denis. Leur conception (exposition, isolation) est pensée pour résister aux étés caniculaires de 2050. Même si la voiture est encore reine ici, des accroches à vélos sont prévues dans les halls, près des boîtes aux lettres, plutôt que dans un local retiré.

Equipements refaits à neuf

Pendant les Jeux olympiques et paralympiques, 1 582 journalistes (des techniciens en majorité), parmi les 15 000 journalistes accrédités, seront logés là, à cinq minutes à pied des halls du Parc des expositions du Bourget, d’où seront envoyées les images au monde entier.

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