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Vladimir Poutine réélu en Russie, aide humanitaire à Gaza, groupes d’élèves au collège… Les cinq infos à retenir du week-end

Présidentielle russe : Vladimir Poutine largement réélu

Les premiers résultats de l’élection présidentielle russe diffusé sur un écran de la commission électorale centrale, à Moscou, dimanche 17 mars 2024.

Vladimir Poutine a été réélu, sans surprise mais avec un score plus élevé qu’attendu, président de la Fédération de Russie, dimanche 17 mars. Selon l’agence officielle russe Ria Novosti citant la commission électorale, le maître du Kremlin, au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, a récolté plus de 87 % des suffrages après dépouillement de 98 % des bureaux de vote.

Les trois jours de scrutin se sont globalement déroulés dans le calme, malgré plusieurs incidents recensés dans des bureaux de votes et des frappes régulières de drones lancées d’Ukraine dans la zone frontalière. A la mi-journée, l’appel de l’opposition au Kremlin à se rendre au même moment dans les bureaux de vote pour rendre visible la colère contre Vladimir Poutine a été suivi dans de nombreuses régions de Russie, ainsi qu’à l’étranger. D’après l’ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi de la répression, au moins 85 interpellations ont eu lieu en Russie pour diverses formes d’actions de protestation électorales.

Guerre en Ukraine : un mort et plusieurs blessés dans des frappes sur l’oblast de Belgorod

Un immeuble endommagé touché par un bombardement à Belgorod, en Russie, le 17 mars 2024.

Une personne est morte et onze autres ont été blessées dimanche dans de nouvelles frappes sur l’oblast de Belgorod, frontalier de l’Ukraine et visé par de nombreuses attaques, a fait savoir le gouverneur local. La Transnistrie, région séparatiste prorusse de Moldavie, a affirmé dimanche qu’un drone explosif, en provenance de l’Ukraine voisine, avait frappé une base militaire de sa capitale. Selon le ministère de la sécurité d’Etat de la république autoproclamée, cité par les médias russes et locaux, l’appareil provenait de l’oblast ukrainien d’Odessa. De son côté, la Moldavie n’a pas confirmé que l’attaque venait d’Ukraine.

Par ailleurs, le ministre de la défense russe a ordonné à ses forces navales en mer Noire d’augmenter leur puissance de feu et d’intensifier leurs entraînements pour mieux contrer les drones ukrainiens, qui sont parvenus à mettre en échec la puissante flotte de Moscou.

De son côté, Emmanuel Macron a réaffirmé, dans un entretien publié samedi au soir par Le Parisien, que des opérations au sol en Ukraine par les Occidentaux seraient peut-être nécessaires. « Peut-être qu’à un moment donné – je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative – il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes », a-t-il déclaré dans cet entretien réalisé vendredi à son retour de Berlin, où il a rencontré les dirigeants allemand et polonais. « La force de la France, c’est que nous pouvons le faire », a-t-il ajouté.

Tournoi des six nations : l’Irlande souveraine, la France convalescente, l’Italie surprenante

Les joueurs français célèbrent la victoire à l’issue de leur match contre l’Angleterre au Groupama Stadium de Decines-Charpieu, près de Lyon, le 16 mars 2024, lors du Tournoi des six nations.

Privée de grand chelem, l’Irlande a tout de même conservé son titre samedi dans le Tournoi des six nations devant la France, abonnée à la deuxième place, et une Angleterre qui monte en puissance, comme l’Italie de Gonzalo Quesada. Le XV du Trèfle, deuxième du classement mondial, a confirmé sa domination sur le rugby européen en s’adjugeant le Tournoi pour la deuxième fois de rang, une première depuis l’Angleterre en 2016 et 2017.

Les Français ont, eux, terminé à la deuxième place de la compétition pour la quatrième fois en cinq éditions (2020, 2021, 2023, 2024) depuis le début de l’ère Fabien Galthié. Celle-ci est plutôt flatteuse après un début de compétition chaotique, marqué par une défaite cinglante devant l’Irlande (38-17) et un match nul inédit à domicile face à l’Italie (13-13). Dans la foulée de sa troisième place à la Coupe du monde, le XV de la Rose a, de son côté, confirmé son renouveau, avec un jeu des Anglais plus ambitieux qu’à l’automne 2023.

Benyamin Nétanyahou avertit que la « pression internationale » n’empêchera pas une offensive à Rafah

Des passants devant les décombres de la mosquée Al-Farouq, détruite lors des bombardements israéliens, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 mars 2024.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a averti dimanche que la « pression internationale » n’empêcherait pas Israël de lancer une offensive à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où se massent près de 1,5 million de Palestiniens, selon l’ONU. « Nous agirons à Rafah, cela prendra quelques semaines mais cela aura lieu », a-t-il ajouté, regrettant qu’« au sein de la communauté internationale, certains tentent d’arrêter la guerre maintenant, avant que tous les objectifs aient été atteints ».

Par ailleurs, M. Nétanyahou a assuré dimanche devant le chancelier allemand, Olaf Scholz, qu’Israël ne lancerait pas d’opération militaire à Rafah tant que la population serait « enfermée sur place ». Il a également fait savoir qu’il n’accepterait pas une paix rendant Israël « faible » face à ses voisins du Proche-Orient, alors qu’une éventuelle trêve dans la bande de Gaza est actuellement négociée après plus de cinq mois de guerre.

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Samedi, la cargaison du premier bateau d’aide humanitaire, arrivé vendredi dans la bande de Gaza en provenance de Chypre, a été déchargée et va pouvoir être distribuée à la population, menacée de famine, a annoncé samedi l’organisation non gouvernementale (ONG) espagnole World Central Kitchen (WCK), chargée de l’opération. Selon le porte-parole du ministère des affaires étrangères chypriote, un deuxième bateau d’aide est prêt et est attendu prochainement.

Groupes d’élèves en maths et en français au collège : l’arrêté officialisant la mesure souhaitée par Attal publié au « JO »

Le premier ministre, Gabriel Attal, et la ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, Nicole Belloubet, au cours d’une visite au collège Mathurin-Régnier à Chartres, le 14 mars 2024.

Une nouvelle version de l’arrêté relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège, publié au Journal officiel dans la nuit du samedi au dimanche, clarifie la stratégie de l’exécutif après plusieurs semaines d’incertitudes quant à l’ampleur de la réforme dite « des groupes de niveau » souhaitée par le premier ministre, Gabriel Attal, depuis son passage Rue de Grenelle, mais nuancée à plusieurs reprises par l’actuelle ministre de l’éducation, Nicole Belloubet.

Le texte officialise le calendrier annoncé par le gouvernement : pour les cours de français et de mathématiques, les classes pourront être divisées en groupes constitués en fonction des compétences des élèves, en 6e et en 5e dès la rentrée 2024, puis en 4e et en 3e à la rentrée 2025. Les classes pourront sortir de ce système et être regroupées pour ces enseignements pour une période allant d’« une à dix semaines dans l’année », dit aussi l’arrêté.

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