Close

Elections européennes 2024 : le Parti radical de gauche et ses alliés lancent leur liste

Le Parti radical de gauche (PRG) et quatre autres petites formations politiques ont présenté, vendredi 15 mars, leur liste commune pour les élections européennes du 9 juin prochain. La « seule liste de rassemblement progressiste » et « 100 % garantie sans Nupes », selon Guillaume Lacroix, patron du PRG, qui la conduira.

Cette liste réunit le PRG, qui était parti lors des élections européennes de 2019 avec le Parti socialiste (PS), ainsi que : le parti régionaliste Regions et Peuples solidaires, qui faisait liste commune en 2019 avec Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), le Mouvement des progressistes (MDP), le Mouvement des citoyens (MDC), le Collectif des sociaux-démocrates conservateurs et Volt France (issu du parti paneuropéen Volt Europa).

Quatre des composantes de la liste font partie du mouvement La Convention, lancé l’an dernier par l’ex-premier ministre Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS après la création de la Nupes en 2022, a précisé Guillaume Lacroix, lui-même proche de l’ancien ministre.

En deuxième position sur la liste se trouvera Lydie Massard, eurodéputée sortante (Régions et Peuples solidaires), qui siège depuis septembre dernier au Parlement européen, en remplacement de l’écologiste Yannick Jadot, devenue sénateur. Sur la liste se trouveront aussi Patrick Molinoz vice-président de la région Bourgogne-Franche-Comté et délégué général du PRG, et Juliette Méadel, l’ex-secrétaire d’Etat PS chargée de l’aide aux victimes avant d’appeler à voter Emmanuel Macron en 2017 et 2022, et de rejoindre, en 2022, la Fédération progressiste de François Rebsamen, maire de Dijon.

Opposition à l’alliance de la Nupes

« Cette liste est » une petite performance politique « de réconciliation de formations politiques jusque-là présentées comme irréconciliables », a déclaré à la presse Guillaume Lacroix, convaincu qu’elle a « un espace politique ». En se déportant vers la droite, « Emmanuel Macron a dégagé un espace, que la Nupes balkanisée, explosée, ne peut plus représenter, en raison d’un problème de crédibilité », a affirmé le patron du PRG, très opposé à l’alliance conclue en vue des législatives en 2022 entre le PS, EELV, et le Parti communiste français avec La France insoumise, qui s’est fracturée en octobre dernier.

« Nous avons un devoir et une exigence de responsabilité », a ajouté M. Lacroix, qui affirme avoir « tendu la main » à Raphaël Glucksmann, tête de liste du PS et de Place publique aux Européennes, au Parti socialiste et à Europe Ecologie-Les Verts pour trouver « une unité responsable », mais avoir eu en retour des « réponses délirantes ». « S’ils ont fait éclater la Nupes, pourquoi ne pas prolonger [cette démarche par] une union autour d’une gauche démocrate et républicaine », a-t-il demandé, avant d’ajouter : « Aujourd’hui, la gauche a décidé d’être inutile ».

Souhaitant « une Europe qui fonctionne, une Europe qui protège, une Europe qui respecte », les membres de la liste ont notamment insisté sur la nécessité d’une Europe où les territoires seront « mieux représentés ».

La liste est pour l’instant créditée de 0,5 à 1 % des intentions de vote, soit en deçà du seuil des 5 % des suffrages exprimés nécessaires pour siéger au Parlement européen.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Comments
scroll to top