Close

Ligue des champions : l’Inter assure le minimum face à l’Atlético, Dortmund ramène le nul d’Eindhoven

Le gardien de l’Atlético de Madrid, Jan Oblak, ne parvient pas à empêcher le but de l’Inter, à Milan, le 20 février 2024.

Le suspense sera de mise lors des huitièmes de finale retour de Ligue des champions des rencontres Inter-Atlético de Madrid et PSV Eindhoven-Borussia Dortmund. Les matchs disputés mardi 20 février ont été âpres, et la victoire de l’Inter sur le club espagnol d’Antoine Griezmann (1-0) ainsi que le nul du Borussia aux Pays-Bas (1-1) ne donnent aucune garantie aux Italiens et aux Allemands de voir les quarts de finale.

Arnautovic sauveur inattendu de l’Inter, Thuram blessé

Dominateur mais maladroit, l’Inter s’en est remis à un but en fin de match de Marko Arnautovic pour battre l’Atlético de Madrid et délivrer le stade Giuseppe-Meazza (1-0).

« C’est l’un des buts les plus importants de ma carrière, après une période pas facile à la suite de ma blessure. J’ai mis du temps à retrouver le chemin du but. (…) Je suis là pour marquer, donc cela fait plaisir », a déclaré, au micro de Sky Sport, l’attaquant autrichien de 34 ans, entré en jeu à la pause à la place du Français Marcus Thuram, blessé.

Portés par leurs supporteurs, les Nerazzurri, finalistes malheureux de la compétition la saison passée, sont sortis vainqueurs d’une bataille tactique et physique de haut niveau, entre deux des formations les mieux organisées d’Europe.

Dans une entame de match accrochée, le leader de la Serie A aurait pu bénéficier d’un pénalty lorsque la frappe de Lautaro Martinez, déviée par Axel Witsel, a touché le bras de Molina dans la surface (14e). Un contact pas suffisant selon l’arbitre, alors que le ballon filait en touche et pas vers le but.

Les Interistes ont continué à se montrer les plus entreprenants, mais se sont cassé les dents sur une défense madrilène bien en place, portée par un Witsel impérial. Malgré l’activité de Marcus Thuram, le premier tir cadré pour l’équipe italienne n’est ainsi arrivé qu’à la 36minute, sur une tête de son compère d’attaque Lautaro Martinez, captée par Oblak (36e).

L’international français a profité des premiers espaces laissés par les Colchoneros pour faire parler sa puissance et sa vitesse et servir son capitaine argentin, contré par Gimenez (39e). Mais alors qu’il poussait pour faire la différence en fin de première période, Thuram a été stoppé net sur une frappe croisée qui a de nouveau trouvé les gants d’Oblak (43e). Le fils du champion du monde 1998, étincelant depuis son arrivée à l’Inter en provenance de Mönchengladbach, s’est tout de suite mis au sol, se tenant les adducteurs. Il a ensuite été contraint de céder sa place à Marko Arnautovic à la mi-temps. Il souffrirait, selon son club, d’une « contracture à l’adducteur droit » et devrait être examiné « dans les prochains jours ».

Son remplaçant autrichien a d’abord manqué de sang-froid devant le but, ratant le cadre à trois reprises (49e, 52e, 63e), mais il aura finalement été le héros de la soirée en reprenant victorieusement la tentative de Martinez détournée par Oblak, que Reinildo n’a pas pu repousser sur sa ligne (79e).

Newsletter

« Paris 2024 »

« Le Monde » décrypte l’actualité et les enjeux des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

S’inscrire

« C’est une belle victoire, mais tout repartira de zéro quand on ira à Madrid. Ce sera un match difficile, mais on ira là-bas pour gagner », a lancé le buteur du soir, alors que l’Atlético est toujours invaincu cette saison dans son stade, le Metropolitano. Cependant, Antoine Griezmann, touché à la cheville droite, n’a pas pu, lui non plus, terminer la rencontre, il a été remplacé par Correa.

PSV et Borussia dos à dos

Il y aura de l’ambiance le 13 mars au Westfalenstadion, entre le Borussia Dortmund et le PSV Eindhoven, qui n’ont pas réussi à se départager aux Pays-Bas mardi soir (1-1). Il y a d’abord eu une histoire de trahison : le club néerlandais a été refroidi par l’un de ses anciens joueurs, Donyell Malen, auteur de l’ouverture du score à la 24e minute. Mais l’acte ne semblait pas complètement assumé : après sa frappe puissante rentrée avec l’aide de la barre transversale, l’attaquant néerlandais n’a pas célébré, semblant presque s’excuser auprès de son ancien public.

Le joueur néerlandais du Borussia, Donyell Malen, ne célèbre pas son but contre son ancien club, le PSV, le 20 février 2024, à Eindhoven.

Bien refroidi, le Philips Stadion a dû attendre la seconde période pour se réveiller. Après une faute peu évidente de Mats Hummels dans la surface sur Malik Tillman, sifflée puis confirmée par la vidéo, c’est le buteur maison, Luuk de Jong, qui a transformé le pénalty pour égaliser (56e). Mais le PSV, bien que se créant de nombreuses occasions, n’a pas réussi à prendre l’avantage.

Le match retour devant le fameux « mur jaune » du Westfalenstadion rappellera des souvenirs à l’entraîneur du PSV, Peter Bosz, passé brièvement sur le banc du Borussia en 2017. Une autre histoire de trahison à venir ?

Le Monde avec AFP

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Comments
scroll to top