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Antoine Griezmann, plus que jamais « idole » de l’Atlético de Madrid, malgré son « infidélité » barcelonaise

Antoine Griezmann salue les supporteurs de l’Atlético de Madrid après un match contre le Real Madrid en Liga, le 4 février 2024.

Même quand il ne joue pas, Antoine Griezmann est le plus acclamé des joueurs de l’Atlético de Madrid. Préservé par son entraîneur Diego Simeone en vue du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre l’Inter Milan, mardi 20 février à 21 heures, l’attaquant de l’équipe de France est resté sur le banc tout au long de l’affrontement face à Las Palmas, samedi, au stade Civitas Metropolitano, antre de l’équipe colchonero, dans l’est de la capitale espagnole. Pourtant, si ses coéquipiers ont dominé les joueurs des Canaries (5-0), aucun n’a reçu la même ovation que « Grizou » en préambule du match.

Comme un symbole de l’idylle que vivent à nouveau les supporteurs de l’Atlético et Antoine Griezmann, devenu le 10 janvier le meilleur buteur de l’histoire du club. Dans le musée « Territorio Atleti », situé sous le stade, le maillot que portait l’attaquant français lors du match du record face au Real Madrid – en Super coupe d’Espagne – est déjà exposé. Non loin de celui qu’Antoine Griezmann avait sur les épaules lorsqu’il a marqué le premier but de l’histoire du Civitas Metropolitano, le 16 septembre 2017.

A l’Atlético, le Français a donc marqué l’histoire mais sur le parvis du stade, seul Luis Aragonés, précédent détenteur du record de buts inscrits avec les Colchoneros, est pour le moment statufié. « Beaucoup de supporteurs considèrent que Griezmann mériterait la sienne », assure Eduardo Fernandez, président de l’Union internationale des peñas, les groupes d’aficionados de l’Atlético à travers le monde.

Le « Petit Prince » déchu

Mémoire vivante du club, Eduardo Fernandez a notamment assisté à des matchs dans le Metropolitano originel, le tout premier stade de l’Atlético, démoli en 1966. C’est donc muni d’une longue expérience qu’il pèse ses mots : « Griezmann fera partie des cinq plus grandes légendes du club. Aujourd’hui, c’est une idole. » Personne, quand le Français a rejoint le FC Barcelone en 2019, ne pouvait imaginer pareil scénario.

Surnommé « el Principito » (« le Petit Prince ») après son arrivée à l’Atlético en 2014, adulé pour son doublé en finale de la Ligue Europa remportée par le club en 2018, Antoine Griezmann voit ses relations avec les supporteurs se dégrader progressivement. Ces derniers lui reprochent ses envies d’ailleurs, qui se matérialisent en 2019, quand il signe en Catalogne. « Il ne s’est pas bien comporté en allant au Barça, il n’a pas mis les formes », décrit Eduardo Montés, qui emmène son fils aîné de 8 ans, grand fan d’Antoine Griezmann, au stade Metropolitano.

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