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Elections européennes : Julien Denormandie exclut de prendre la tête de liste de la majorité

Gabriel Attal et Julien Denormandie, le 8 mai 2022, alors respectivement porte-parole du gouvernement et ministre de l’agriculture, lors de la cérémonie de commémoration de la victoire des Alliés contre l’Allemagne nazie, à l’arc de Triomphe à Paris.

Cité en coulisses comme l’un des favoris envisagés par l’exécutif pour prendre la tête de la liste de la majorité lors du scrutin de juin, Julien Denormandie, ministre de l’agriculture entre 2020 et 2022, a de nouveau exclu publiquement cette hypothèse, mardi 13 janvier. « Non, ce n’est pas du tout d’actualité. Ça n’est pas aujourd’hui une question sur la table », a déclaré M. Denormandie au micro de Sud Radio, alors que le camp présidentiel traîne à désigner son chef de file.

« J’ai aujourd’hui d’autres engagements, au bénéfice du climat dans un projet entrepreneurial, au bénéfice de la finance à impact (…). Je suis très heureux dans ces nouveaux engagements. Je pense qu’on peut servir l’intérêt général d’autres façons qu’uniquement par la politique », a expliqué ce soutien de la première heure d’Emmanuel Macron.

Alors que son nom a aussi circulé cet hiver pour Matignon, Julien Denormandie a affirmé que premier ministre « fait partie des fonctions qui ne peuvent se refuser, je le crois très sincèrement ». L’ancien ministre de la ville et du logement (2018-2020) puis de l’agriculture, désormais replié dans le secteur privé, compte de nombreux partisans dans la majorité présidentielle. Il réapparaît dans les médias à l’occasion de la publication d’un essai qu’il a coécrit avec l’académicien Erik Orsenna, baptisé Nourrir sans dévaster. Petit précis de mondialisation (Flammarion).

Le Rassemblement national en tête dans les sondages

Après la nomination de Gabriel Attal à Matignon début janvier et une séquence de nomination de l’ensemble du gouvernent qui a duré un mois, le camp Macron doit encore désigner sa tête de liste pour les élections européennes de juin, et la majorité est suspendue à la décision du président.

Outre celui de M. Denormandie, plusieurs noms circulent, dont celui de l’eurodéputée Valérie Hayer, qui a succédé à Stéphane Séjourné à la présidence du groupe Renew (Renaissance) au Parlement européen, ou encore celui du désormais ex-porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

A quatre mois du scrutin, le Rassemblement national est donné toujours en tête des intentions de vote d’avance sur la majorité présidentielle, dans les différents sondages d’opinion. En 2019, le camp Macron avait désigné sa tête de liste, Nathalie Loiseau, au mois de mars. Le RN était arrivé en tête avec 23,3 % des voix avec une courte avance sur le parti présidentiel (22,4 %).

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Le Monde avec AFP

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