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Gaza : la visite d’une délégation d’élus de gauche pour afficher leur soutien aux Palestiniens

Le député LFI Eric Coquerel avec la délégation de parlementaires de gauche au poste frontière de Rafah, entrée égyptienne avec la bande de Gaza, le 4 février 2024.

Au milieu du désert, le poste-frontière de Rafah sépare l’Egypte de la bande de Gaza. Derrière des portes de fer, après une zone tampon de plusieurs kilomètres, se cache la dernière ville de l’enclave, et l’enfer de la guerre. Dimanche 4 février, une délégation d’une quinzaine de parlementaires de gauche s’est rendue à la frontière du territoire palestinien. Ceints de leur écharpe tricolore, ils ont demandé un « cessez-le-feu immédiat et permanent » dans la région, par la voix du député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis, Eric Coquerel.

La veille, Rafah a été la cible de bombardements. Après les avoir dénoncés, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale déclare que les « massacres » commis par le Hamas le 7 octobre ne peuvent « justifier la mort de 27 000 Palestiniens ». Le chiffre vient du ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, qui a annoncé dimanche que 27 365 personnes avaient été tuées dans le territoire côtier depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

La scène est retransmise en direct sur les réseaux sociaux. Au-dessus, dans le ciel, le bourdonnement d’un drone trahit la présence de l’armée israélienne. Autour, une activité restreinte agite le poste-frontière, officiellement fermé à la population gazaouie. Seules quelques palettes de matériel ou de denrées alimentaires et une ou deux ambulances franchiront la muraille.

Etonnant activisme de Jean-Luc Mélenchon

Ce voyage de soutien aux Palestiniens, Eric Coquerel l’imagine depuis le mois de décembre. Mais obtenir les autorisations égyptiennes pour traverser le Sinaï, la zone militarisée qui mène à la frontière, n’a pas été une mince affaire. L’élu LFI souligne la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), le 26 janvier, appelant Israël à empêcher tout éventuel acte de « génocide ». Cela rend, selon lui, la demande d’un cessez-le-feu encore plus légitime.

Le gros de cette délégation est composé de députés « insoumis », parmi lesquels l’élue de Seine-et-Marne Ersilia Soudais, vice-présidente du groupe d’étude sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale, son collègue de Seine-Saint-Denis Thomas Portes, jamais à court de superlatifs pour dénoncer les actes de l’armée israélienne, qu’il qualifie de « génocide », ou encore l’élue de la Loire Andrée Taurinya, venue « relayer les milliers de voix qui se sont mobilisées partout en France », en référence aux manifestations de soutien au peuple palestinien organisées chaque samedi depuis l’automne.

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