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Noël en berne à Bethléem, pas de répit à Gaza, avion en route pour Bombay… Les cinq infos à retenir du week-end

Vous avez un peu décroché de l’actualité ces deux derniers jours ? Nous vous résumons les principales informations de ce week-end de Noël.

• Noël en berne à Bethléem, du Vatican le pape dénonce « la situation humanitaire désespérée » à Gaza

Le pape a dénoncé lundi dans son traditionnel message de Noël « la situation humanitaire désespérée » à Gaza.

Haut lieu du christianisme, la cité de Bethléem – où est né Jésus-Christ, selon la tradition –, en Cisjordanie, a été désertée par les pèlerins cette année et a annulé la majeure partie des célébrations de Noël en raison des combats dans la bande de Gaza. Le patriarche latin de Jérusalem y a célébré la Nativité dans une ville marquée par la guerre en cours dans l’enclave. Le religieux a demandé aux leaders mondiaux de soutenir la fin de l’occupation des territoires palestiniens par Israël : « Nous ne voulons pas d’un cessez-le-feu, insiste-t-il. Nous voulons la fin de toutes les hostilités. »

Les célébrations de Noël à Bethléem ont été assombries par « le fracas des armes » à Gaza, a de son côté déploré le pape François du Vatican. Le souverain pontife a dénoncé dans son traditionnel message de Noël « la situation humanitaire désespérée » des Palestiniens dans la bande de Gaza, appelant à la libération des otages encore retenus et à un cessez-le-feu.

• Pas de répit à Gaza, pilonnée par Israël

Le camp de réfugiés de Maghazi après une frappe israélienne, le 25 décembre 2023.

L’aviation et l’artillerie israéliennes ont continué de bombarder massivement la bande de Gaza durant le week-end. Au moins soixante-dix personnes ont été tuées lors d’une frappe dimanche sur le camp de réfugiés d’Al-Maghazi, selon le gouvernement du Hamas. Un conflit qui n’offre aucun répit aux civils, menacés de famine selon l’ONU, malgré des pressions internationales pour un cessez-le-feu.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Sous les bombes, Gaza menacée de famine

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé s’être rendu à Gaza lundi 25 décembre et promis « une intensification » des combats en cours dans le territoire palestinien contre le Hamas. C’est « une longue guerre qui n’est pas près de finir », a-t-il déclaré. De retour à Jérusalem, il s’est fait chahuter par des familles d’otages lors d’une session spéciale du Parlement consacrée à la question.

Selon un dernier bilan du ministère de la santé du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, 20 674 personnes ont péri dans les opérations militaires israéliennes, en majorité des femmes, des enfants et des adolescents, et 55 000 ont été blessées. Cent cinquante-six soldats israéliens ont été tués depuis le début de la phase terrestre de la guerre, à la fin d’octobre. Cent vingt-neuf otages restent captifs à Gaza. Israël a juré de détruire le Hamas, en réponse à l’attaque d’une ampleur et d’une violence sans précédent menée par le mouvement islamiste le 7 octobre, qui a fait environ 1 140 morts, en majorité des civils, selon les derniers chiffres officiels israéliens.

• Séries d’hommages en République tchèque après la tuerie de l’université de Prague

Hommage aux victimes de la tuerie de l’université de Prague, samedi 23 décembre.

Minute de silence, drapeaux en berne et messes dans tout le pays : la République tchèque a rendu hommage samedi aux victimes de la tuerie qui a fait 14 morts vendredi à l’université de Prague, la pire attaque de ce type commise dans ce pays.

Une minute de silence a été observée samedi à midi et les cloches ont sonné dans les églises de ce pays membre de l’Union européenne et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, deux jours après qu’un étudiant de 24 ans a ouvert le feu dans l’université avant de se suicider.

Quatorze personnes sont mortes dans cette attaque : treize au moment de la fusillade, qui a également fait 25 blessés, et une qui a succombé à ses blessures vendredi.

• Indiens bloqués dans la Marne : l’avion en route vers Bombay

Après quatre jours d’atermoiements administratifs et judiciaires, l’A340 cloué au sol dans la Marne depuis jeudi par les autorités françaises, pour des soupçons d’immigration clandestine, est finalement reparti lundi vers Bombay, la plupart de ses passagers à bord.

L’avion immobilisé depuis jeudi à l’aéroport de Vatry (Marne) a redécollé à 14 h 35 dimanche vers Bombay, avec 276 passagers indiens à bord sur les 303 initiaux, les deux passagers soupçonnés d’être des passeurs ayant, pour leur part, été laissés libres par la justice.

Outre ces deux Indiens, 25 autres, dont deux mineurs, restent pour le moment en France après avoir formulé une demande d’asile, qui va être analysée à l’aéroport Charles-de-Gaulle.

Le Monde

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L’Airbus A340 de la petite compagnie roumaine Legend Airlines, bloqué à l’aéroport de Vatry (Marne) depuis jeudi après-midi à la suite de soupçons de traite d’êtres humains, s’est envolé à destination de Bombay.

Les deux Indiens soupçonnés d’être des passeurs, nés en 2000 et 1984, n’ont pas été mis en examen, mais placés sous le statut, plus favorable, de témoins assistés et sont donc ressortis libres lundi après leur interrogatoire devant un juge d’instruction parisien.

Une information judiciaire pour aide à l’entrée et au séjour irrégulier d’étrangers sur le territoire en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs a été ouverte par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), a précisé le parquet.

• Opération antiterroriste en Meurthe-et-Moselle : tous les suspects relâchés, sans poursuites à ce stade

La garde à vue du cinquième jeune homme interpellé vendredi en Meurthe-et-Moselle, dans le cadre d’une enquête visant à vérifier l’existence d’un éventuel projet d’attentat, a été levée dimanche soir sans poursuite à ce stade.

L’étudiant, né en 2002 et au profil radicalisé, avait été interpellé vendredi à Toul, en raison de craintes d’un projet d’action violente sur le marché de Noël de Strasbourg.

Quatre autres jeunes étudiants, âgés de 20 à 23 ans, avaient été interpellés lors de cette même opération à Vandœuvre-lès-Nancy et Nancy, placés en garde à vue, puis relâchés samedi soir sans poursuites.

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