« Notre Assemblée a rappelé une vérité : vous êtes minoritaires dans cette Assemblée », a attaqué, dès le début de sa prise de parole, le président des Républicains, Eric Ciotti, en direction du gouvernement. Le député des Alpes-Maritimes a ensuite déploré « le mépris insupportable du ministre de l’intérieur », Gérald Darmanin. « Notre Assemblée a sanctionné, au-delà, sur le fond, un texte contradictoire qui consacrait le “en même temps politique”, symbole de l’impuissance et de l’immobilisme », a poursuivi M. Ciotti. Pour le président LR, le débat parlementaire, qui va s’engager dans les prochains jours en commission mixte paritaire, « doit se poursuivre sur un texte très clair, celui approuvé par les sénateurs ». « C’est ce texte que nous vous invitons à soutenir. C’est le seul que nous soutiendrons », a-t-il conclu.
Après cette prise de parole du chef de la droite, la première ministre, Elisabeth Borne, a défendu un projet de loi qui « simplifie nos procédures, qui renforce les sanctions contre les passeurs. Ces mesures, nous en avons besoin, elles sont attendues par nos concitoyens ». La cheffe du gouvernement a ensuite souligné sa volonté d’avoir « un texte rapidement ». « Notre détermination ne faiblit pas, comme pour tous les textes. Nous cherchons des compromis », a-t-elle poursuivi. La cheffe du gouvernement a ensuite « salué l’engagement du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin » et tenu à « lui dire toute [sa] confiance » .
