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Des fonds d’investissement dévolus aux énergies renouvelables

Les fonds investissant dans la transition énergétique séduisent de plus en plus les investisseurs. D’après le dernier rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie, en 2022, 1 740 milliards de dollars (environ 1 600 milliards d’euros) ont été investis dans les énergies propres, un montant en progression de près 500 milliards au cours de ces cinq dernières années.

Pour expliquer cet engouement, les spécialistes mettent notamment en avant que « ces investissements permettent de donner du sens à son épargne, en participant au financement de la transition énergétique, tout en offrant des rendements non garantis, décorrélés de l’évolution des marchés financiers », précise Fabrice Dumonteil, président et fondateur d’Eiffel Investment.

Attention aux risques

Longtemps réservés aux investisseurs professionnels comme les compagnies d’assurances ou encore les fonds de pension, les investissements dans les énergies renouvelables se sont progressivement démocratisés ces dernières années.

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Quelques sociétés de gestion spécialisées sur le segment du capital investissement (« Private Equity ») proposent désormais aux épargnants des produits financiers sur cette thématique, généralement à travers un fonds commun de placement à risque permettant d’investir dans des titres émis par des sociétés privées, en particulier « des obligations ou des obligations convertibles non cotées en Bourse, destinées à financer des actifs d’infrastructure de transition énergétique en Europe, notamment des centrales d’énergie solaire », précise Fabrice Dumonteil.

Accessibles avec un compte-titres, certains de ces fonds communs de placement à risque sont aussi disponibles à travers les unités de compte d’un contrat d’assurance-vie ou d’un plan d’épargne-retraite. Cependant, ils nécessitent bien souvent de s’engager pour une durée de vie définie au départ, le plus souvent comprise entre cinq à huit ans.

Attention, ces produits n’offrent pas une garantie sur le capital investi, les investisseurs restant exposés aux éventuelles défaillances des entreprises financées.

Un ticket d’entrée élevé

Pour limiter les risques, la plupart des gérants diversifient leur portefeuille sur plusieurs dizaines d’opérations différentes. Ils investissent dans différents projets d’infrastructure en lien avec la transition énergétique, principalement en finançant des sociétés qui produisent de l’électricité verte, à partir de panneaux solaires, d’éoliennes terrestres ou encore d’installations hydrauliques, généralement situés dans l’Hexagone. Et le jeu peut en valoir la chandelle. En effet, d’après l’association professionnelle France Invest, au cours des dix dernières années, la performance annualisée du capital-investissement a atteint 14,2 % net de frais, à fin 2022.

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