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JO-2024 : malgré le risque terroriste, "pas de plan B" à la cérémonie d'ouverture sur la Seine

Interrogée sur le risque terroriste deux jours après une attaque au couteau survenue en plein Paris, la ministre des Sports a a affirmé que le gouvernement n’envisage pas de délocaliser la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques sur la Seine, assurant qu’il n’y avait pas de « plan B ».

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La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a assuré lundi 4 décembre que délocaliser la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, prévue sur la Seine, à Paris, l’été prochain, n’était pas « une hypothèse » actuellement envisagée, en dépit du risque terroriste.

« On n’a pas de plan B, on a un plan A dans lequel il y a plusieurs plans Bis », a-t-elle affirmé au micro de France Inter.

Deux jours après l’attaque survenue à l’entrée du pont de Bir-Hakeim enjambant la Seine à Paris, durant laquelle un assaillant fiché pour radicalisation islamiste et connu pour des troubles psychiatriques a tué un touriste allemand à coups de couteau et blessé au marteau deux autres personnes, la ministre des Sports a rappelé que la « menace terroriste et notamment la menace islamiste existe ».

Cependant « elle n’est pas nouvelle et elle n’est ni spécifique à la France, ni spécifique aux Jeux », a souligné la ministre, qui assure mettre « tout en ordre pour la réduire au maximum avec un état de vigilance absolu ».

La cérémonie d’ouverture des JO doit se dérouler fin juillet sur la Seine, entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna. Si Amélie Oudéa-Castéra a indiqué qu’il n’y avait pas de « plan B », elle a précisé qu' »un certain nombre de variables d’ajustements » existaient toutefois.

Elle a cité en particulier la jauge de spectateurs lors de cette cérémonie, qui sera fixée au printemps, et que l’on peut « moduler ». Ces ajustements concerneront également « le nombre de festivités qui seront autorisées autour de la zone et dans Paris » et « la gestion des périmètres de sécurité ».

« Défi sécuritaire »

À la question de savoir si la délocalisation de la cérémonie faisait partie des « plans bis », la ministre a déclaré : « Ce n’est pas l’hypothèse sur laquelle on travaille. »

Face à l’inquiétude causée par l’attaque de samedi soir, à proximité de la Tour Eiffel, Amélie Oudéa-Castéra a rappelé que les dispositifs de sécurité allaient « être très rehaussés pendant les Jeux olympiques et paralympiques ».

« Incontestablement, on a sur la cérémonie d’ouverture un défi sécuritaire tout particulier, on le sait depuis le premier jour », a t-elle rappelé listant notamment les moyens prévus: « Des démineurs, des équipes cynophiles […] nous sommes équipés sur tout cela ».

« Et il y a aussi tout le dispositif autour des périmètres de sécurité, […] notamment ce périmètre Silt [issu de la Loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme, NDLR], mais aussi des périmètres dits ‘rouge’ et ‘bleu’ [concernant la circulation] qui vont permettre de sécuriser en profondeur la zone », a-t-elle ajouté.

« On a la capacité à sécuriser cet événement », promet-elle.

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L’assaillant a choisi le quartier de la Tour Eiffel pour son côté « symbolique » plutôt que comme un « site des JO », a estimé de son côté Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la mairie de Paris, sur France Info lundi.

Rappelant que la Coupe du monde de rugby venait de se dérouler sans « aucun incident », il estime que ce ne sont pas « les JO et les moments de fête collective qu’il faut remettre en question », mais « la façon dont on anticipe les risques en traitant ces individus ».

« Je suis sûr qu’on arrivera à préparer ces JO de façon très satisfaisante », a-t-il encore dit.

Avec AFP

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