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Euro 2024 : les Bleus héritent d’un groupe abordable lors du tirage au sort

L’ancien gardien international italien, Gianluigi Buffon, présente le papier de la France, lors du tirage au sort de l’Euro 2024, le 2 décembre 2023, à Hambourg.

Les Français sont fixés, ou du moins, ils connaissent désormais deux de leurs trois adversaires pour l’Euro 2024, prévu du 14 juin au 14 juillet en Allemagne. Le tirage au sort, organisé samedi 2 décembre à Hambourg, a placé la sélection tricolore menée par Kylian Mbappé dans le groupe D de la compétition continentale, aux côtés de l’Autriche et des Pays-Bas.

Le quatrième opposant, à déterminer parmi le Pays de Galles, la Finlande, la Pologne et l’Estonie, sera quant à lui connu à l’issue de la phase des barrages, le 26 mars prochain.

« C’est un groupe dense, a réagi dans la foulée Didier Deschamps, interrogé sur TMC en visioconférence en raison d’une récente opération à la suite de douleurs dorsales. Avec les Pays-Bas en chapeau 3, ça amène un groupe difficile. Ils sont plus complets que les Autrichiens, mais ces derniers progressent. »

Ce tirage est loin d’être facile, mais il semble abordable pour une équipe de France en grande forme, et comme fortifiée depuis son échec en finale de la Coupe du monde 2022. « C’était difficile de faire pire qu’à l’Euro 2021 », a ironisé le sélectionneur des Bleus, en souvenir du « groupe de la mort » – avec l’Allemagne, le Portugal, et la Hongrie –, dont les Bleus avaient hérité lors de la précédente édition.

« Avoir de l’ambition, et surtout de l’humilité »

Les Français débuteront ainsi leur compétition le 17 juin à Düsseldorf, face à l’Autriche. Une sélection familière des Bleus, qui l’ont affrontée en juin et septembre 2022, dans le cadre de la Ligue des nations. Ces confrontations avaient alors vu Kylian Mbappé et les siens dominer la 24e nation au classement FIFA, tout en ayant quelques difficultés à contourner leur défense.

Un match nul (1-1) et une victoire (2-0), qui ont laissé quelques souvenirs à Guy Stéphan : « L’Autriche est sous-cotée, a souligné le principal adjoint de l’équipe de France, présent à Hambourg pour représenter les Bleus. Je pense [aux défenseurs] Kevin Danso, David Alaba ou [au milieu] Marcel Sabitzer. Il faudra faire attention, avoir de l’ambition, et surtout de l’humilité. »

Des composantes qui semblent applicables pour les deux autres matchs de la phase de groupe de la compétition, à commencer par celui prévu le 21 juin à Leipzig, contre les Pays-Bas. « On les connaît très bien, a averti Olivier Giroud, meilleur buteur de l’histoire des Bleus, sur le diffuseur du tirage au sort. Je redoutais de tomber contre eux car ils ne sont jamais faciles à jouer. »

Une crainte, partagée par l’ensemble des autres têtes de série, qui espéraient ne pas avoir à affronter les Oranje, équipe historique du continent et maillon fort du chapeau 3. Reste que les Français les ont battus récemment, deux fois (4-0, et 2-1), lors des qualifications pour ledit Euro.

La Pologne, plus probable adversaire

Parmi les adversaires potentiels pour compléter le groupe, la Pologne semble poser le plus de soucis. Mais le pays d’Europe de l’Est, mené par l’attaquant du FC Barcelone Robert Lewandowski, devra d’abord se défaire de l’Estonie, puis du vainqueur entre le Pays de Galles et la Finlande, pour espérer participer à son cinquième Championnat d’Europe des nations.

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« Si c’est la Pologne, ça fera un joli petit groupe, confiait toujours Olivier Giroud. Je pense qu’ils sont un peu plus forts que la Finlande ou l’Estonie sur le papier. » Ce dernier match, qui n’a de mystérieux que l’adversaire, se tiendra le 25 juin à Dortmund, dans l’emblématique Westfalenstadion – désormais « namé » Signal Iduna Park.

Pour espérer se qualifier pour les phases finales, les Bleus devront occuper l’une des deux premières places du groupe ; ou en dernier recours, faire partie des quatre meilleurs troisièmes, parmi les six autres groupes. Une situation que Didier Deschamps, plutôt optimiste, n’envisage pas : « Si par bonheur tout se passe bien, et qu’on peut gérer un peu sur le troisième match, tant mieux pour nous. »

L’Italie dans le très relevé groupe B

Chez les autres grandes nations européennes, le tirage a réservé des sorts bien différents. L’hôte allemand, automatiquement reversé dans le groupe A, abordera une poule délicate, composée de l’Écosse, de la Hongrie, et de la Suisse.

Un niveau toutefois moins élevé que le groupe B, où l’Espagne, la Croatie, l’Albanie, et l’Italie – championne d’Europe en titre – se livreront bataille. A l’inverse, la Belgique, reversée dans la poule E, peut estimer le tirage heureux, devant affronter la Slovaquie, la Roumanie, et le pays vainqueur de la voie B des barrages (à déterminer parmi la Bosnie-Herzégovine, l’Ukraine, Israël, et l’Islande).

A un peu plus de six mois du coup d’envoi de l’Euro 2024, place désormais aux préparations pour toutes les équipes, qui devront surtout choisir le camp de base le plus adéquat, en fonction de la localisation de leurs matchs de groupe. Pour les Bleus, il devrait probablement se situer dans la région métropolitaine du Rhin-Ruhr, où ils disputeront deux de leurs trois rencontres, à Düsseldorf, et à Dortmund.

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