Close

Shenzhou-17 : la Chine envoie dans l’espace son plus jeune équipage d’astronautes

Les spectateurs agitent des drapeaux et des fleurs alors que les astronautes chinois de la mission Shenzhou-17, Jiang Xinlin, Tang Hongbo et Tang Shengjie (de gauche à droite) arrivent à la cérémonie d’envoi de leur mission spatiale habitée, à Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, le 26 octobre 2023.

La Chine a envoyé dans l’espace, jeudi 26 octobre, un équipage d’astronautes vers sa station spatiale Tiangong, avec l’ambition de renforcer ses connaissances en matière de vol habité.

Le trio de la mission Shenzhou-17 a décollé à bord d’une fusée Longue-Marche 2F à 11 h 14 heure locale (5 h 14, heure de Paris) du centre de lancement de Jiuquan, dans le désert de Gobi (Nord-Ouest), selon des images de la télévision d’Etat CCTV.

Il comprend le commandant Tang Hongbo, né en octobre 1975 et âgé de 48 ans, son collègue Tang Shengjie (33 ans), ainsi que Jiang Xinlin (35 ans). La moyenne d’âge de l’équipage est de 38 ans, contre 42 ans lors de la précédente mission, Shenzhou-16.

La Lune dans le viseur de la Chine

Le vaisseau doit s’amarrer au module central de la station Tiangong (« palais céleste ») « environ six heures et demie » après le décollage, avait déclaré, mercredi, un porte-parole du programme spatial chinois, Lin Xiqiang. Leur séjour sur Tiangong doit durer six mois.

Cette expérience est précieuse pour le géant asiatique, qui ambitionne d’envoyer un Chinois sur la Lune d’ici à 2030, grand objectif d’un programme spatial qui progresse avec régularité depuis plusieurs décennies.

Tiangong, dont la construction est désormais achevée, a depuis quelques mois son allure finale en forme de T. Semblable en taille à l’ancienne station russo-soviétique Mir, elle est toutefois bien plus petite que la Station spatiale internationale (ISS). Egalement connue sous le nom de CSS (pour « Chinese Space Station » en anglais), elle doit rester en orbite terrestre au moins dix ans.

La Chine a en partie été poussée à construire sa propre station en raison du refus des Etats-Unis de l’autoriser à participer à l’ISS. Une loi américaine interdit quasiment toute collaboration entre autorités spatiales américaines et chinoises. Le géant asiatique souhaite toutefois mener des coopérations internationales autour de Tiangong, notamment pour la réalisation d’expériences.

Le Monde avec AFP

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Comments
scroll to top