Image de couverture : BASHAR TALEB / AFP
- Le bilan des pertes continue de s’alourdir, tandis que de nouveaux massacres de civils sont découverts. En Israël, le dernier bilan fait état de plus de 1 200 morts et de plus de 2 800 blessés, selon l’armée. Après le kibboutz de Kfar Aza, situé à 2 kilomètres de la bande de Gaza, où le Hamas a massacré plus d’une centaine de civils, c’est celui de Beeri qui a été ouvert aux médias, mercredi. Du côté palestinien, le dernier bilan fait état de plus de 1 100 morts et plus de 5 339 blessés, selon le ministère de la santé gazaoui.
- 11 Français ont été tués en Israël et 17 sont portés disparus, dont des enfants « probablement enlevés » par le Hamas. Plus de 80 ressortissants étrangers sont parmi les victimes, dont au moins 22 Américains, 20 Thaïlandais, 10 Népalais, 10 Français, 7 Argentins, 4 Russo-Israéliens, 2 Ukrainiennes, 2 Britanniques, 2 Péruviens, 2 Philippins, 2 Brésiliens, 1 Cambodgien, 1 Canadien, 1 Espagnole et 1 Autralienne.
- A Gaza, les bombardements israéliens se poursuivent. « Une vaste attaque contre de nombreux centres de l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza » est en cours, a affirmé jeudi au petit matin l’armée israélienne. Les frappes ont visé 2 687 cibles à Gaza depuis samedi, selon Tsahal.
- Les bombardements sur la bande de Gaza ont détruit plus de 1 000 logements, et 560 autres, lourdement endommagés, ont été rendus inhabitables, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), qui cite les autorités palestiniennes. Selon l’OCHA, plus de 338 000 personnes ont été contraintes de quitter leur foyer.
- Le Hezbollah libanais a revendiqué mercredi de nouveaux tirs depuis le sud du Liban contre Israël, affirmant agir en riposte à la mort de trois de ses militants tués lundi par des bombardements israéliens. L’armée israélienne a pour sa part justifié de nouveaux bombardements sur le sud du Liban, mercredi matin, « en réponse à des missiles antichars qui ont visé des soldats israéliens ».
- Le « siège complet » de la bande de Gaza annoncé lundi par Israël est « interdit » par le droit international humanitaire, ont rappelé mardi l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Union européenne ainsi que des organisations humanitaires, s’inquiétant de la situation. Mercredi soir, le président Joe Biden a confirmé son soutien à Israël mais a appelé à une riposte dans le respect du « droit de la guerre ».
Lire tous nos articles sur l’attaque contre Israël
Récit. Le jour où le Hamas a fait vaciller Israël
Récit. Joe Biden évoque la « soif de sang » du Hamas et affiche une solidarité sans faille avec Israël
Décryptage. Le Hamas, meilleur ennemi d’Israël depuis 1987
Analyse. Après l’attaque du Hamas, les Etats-Unis face au mirage du « nouveau Moyen-Orient »
Vidéo. Offensive du Hamas contre Israël : résumé en images de la deuxième journée de combats
Décryptage. Benyamin Nétanyahou, premier ministre en guerre malgré lui
Factuel. Elisabeth Borne dénonce les « ambiguïtés révoltantes » de La France insoumise
Tribune. Attaque du Hamas : « C’est un tournant dans l’histoire d’Israël » pour Ilan Greilsammer
Reportage. En Israël, dans les rues de Sdérot, les stigmates du carnage causé par les assaillants du Hamas
Récit. Pourquoi le Hamas a décidé de briser le statu quo et de défier Israël
Décryptage. L’attaque du Hamas contre Israël, un séisme politico-sécuritaire