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Elections européennes 2024 : plusieurs candidats pressentis dans le camp Macron

La première ministre, Elisabeth Borne, discute avec la secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité Sarah El Haïry, la secrétaire d’Etat chargée de l’Europe Laurence Boone, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, et la ministre des solidarités Aurore Bergé. A Louan-Villegruis-Fontaine (Seine-et-Marne), le 14 septembre 2023.

Quelle personnalité Emmanuel Macron choisira-t-il pour mener la liste du camp présidentiel aux élections européennes du 9 juin 2024 ? Ils ont été nombreux, ces dernières semaines, à faire connaître, d’une manière ou d’une autre, leur intérêt : Stéphane Séjourné, le secrétaire général de Renaissance et président du groupe libéral Renew Europe au Parlement européen, Clément Beaune, le ministre délégué aux transports, Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, Laurence Boone, la secrétaire d’Etat chargée de l’Europe, ou encore Pascal Canfin, le président de la commission environnement au Parlement européen.

A l’Elysée, il y a encore un débat sur les qualités personnelles et politiques que doit posséder la tête de liste aux élections européennes. Certains insistent sur la nécessité de choisir une personnalité médiatique, rompue aux débats sur les chaînes d’information et capable de tenir tête à Jordan Bardella, qui emmènera la liste du Rassemblement national. D’autres jugent qu’il faut un profil qui parle d’abord et avant tout à la droite.

Tous sont conscients que ce choix doit aussi se faire en tenant compte des postes d’influence que la France pourra briguer dans les institutions communautaires. Et du poids qu’elle aura dans les négociations qui précéderont la nomination, après le scrutin de juin 2024, des prochains présidents de la Commission, du Conseil et du Parlement européens.

Stéphane Séjourné, un compagnon de la première heure d’Emmanuel Macron, a aujourd’hui les idées claires sur la stratégie qu’il entend défendre pour les élections européennes et la tête de liste qu’il pourrait être. Le secrétaire général de Renaissance, fin stratège politique, connaît ses faiblesses – relativement méconnu du grand public, il n’est pas le plus charismatique pour un débat télévisé – mais, il en est certain, ce n’est pas là le plus important.

« Parler à son électorat »

« En 2019, on avait testé Nathalie Loiseau [tête de liste du camp présidentiel] avant la campagne, elle était à 5 % de notoriété. A la fin, elle était à 53 %. Et elle n’a pas fait de “20 heures” sur TF1 », rappelle-t-on dans son camp. Avant de poursuivre : « Une bonne tête de liste, c’est celle qui parle à son électorat. A la gauche européenne, il faut vendre le projet politique. A la droite européenne, il faut vendre le rôle de la France à Bruxelles. »

Pour un profil plus à droite, l’Elysée teste l’hypothèse Thierry Breton, comme l’a écrit le quotidien Les Echos, le 14 septembre. Très présent dans les médias depuis qu’il est à Bruxelles, l’ex-ministre de l’économie de Jacques Chirac aime à se présenter comme celui qui a permis aux Européens d’avoir assez de vaccins contre le Covid-19 durant la pandémie ou qui a fait plier Apple, en l’obligeant à équiper son nouvel iPhone 15 d’un chargeur compatible avec les produits concurrents.

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