Pour sa première prise de parole depuis sa nomination, Philippe Jost, successeur du général Jean-Louis Georgelin qui supervisait la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, a indiqué que les travaux avancent comme prévu.
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La reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris avance comme prévu en dépit de la disparition, cet été, du général Jean-Louis Georgelin – qui supervisait les travaux – et sa flèche sera visible à l’ouverture des Jeux olympiques en juillet 2024, a assuré jeudi 14 septembre son successeur, Philippe Jost.
Pour sa première prise de parole depuis sa nomination la semaine passée, ce dernier – qui était auparavant le bras droit du général décédé brutalement en montagne – a également assuré sur France info que la réouverture de la cathédrale, ravagée par un gigantesque incendie en 2019, était toujours prévue pour décembre 2024.
La disparition de Jean-Louis Georgelin « aurait pu » avoir un impact sur le rythme des travaux « mais, en fait, nous avons vraiment la détermination de poursuivre son œuvre. Nous le devons à beaucoup, mais nous le devons également à lui », a affirmé Philippe Jost.
La flèche sera visible « fin 2023 »
Il a par ailleurs anticipé que la flèche et la silhouette de la cathédrale devraient être visibles à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui doit se dérouler sur la Seine.
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« La silhouette de la cathédrale a complètement changé depuis l’incendie. J’espère que, lors des Jeux olympiques en juillet 2024, nous aurons retrouvé également cette grande toiture de la cathédrale et cette flèche au-dessus. Et chacun percevra à ce moment-là qu’on est vraiment très près de la réouverture quelques mois plus tard », a-t-il poursuivi.
La flèche, un « chef-d’œuvre de charpente en bois », va s’élever jusqu’à 100 mètres de hauteur et sera visible « fin 2023 ».
Elle sera dévoilée « au fur et à mesure qu’on aura recouvert cette flèche de sa couverture » pour protéger la charpente en bois, « tout le long du premier semestre 2024 ».
À l’intérieur, Notre-Dame « est encore échafaudée mais, quand on entre, on est frappé par son éclat », les nettoyages et les restaurations intérieures étant « quasiment achevées aujourd’hui », a aussi révélé Philippe Jost.
Avec AFP