Close

Gérard Larcher était l’invité de « Questions politiques »

Chaque dimanche, de midi à 13 heures, Le Monde s’associe à France Inter pour animer et diffuser l’émission « Questions politiques », présentée par Thomas Snégaroff avec Laurence Peuron (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Nathalie Saint-Cricq (FranceTV).

Quelques jours après avoir participé aux Rencontres de Saint-Denis, lancées à l’initiative d’Emmanuel Macron pour entamer un dialogue avec les oppositions, et à quelques semaines des élections sénatoriales, lors desquelles il est candidat à sa succession, le président du Sénat et élu Les Républicains (LR) Gérard Larcher était l’invitée de l’émission de dimanche 3 septembre.

Au sujet des discussions de mercredi, tenues notamment avec le chef de l’Etat et les chefs de partis d’opposition, le président du Sénat a déclaré avoir été satisfait du dialogue noué sur différents sujets, tout en mettant en garde Emmanuel Macron et son gouvernement : « Je pense qu’on s’est écoutés », mais « attention à ne pas décevoir les Français », « il est toujours utile d’échanger, de partager, mais il faudra des résultats ». La droite a notamment défendu un projet de loi ferme sur l’immigration et un référendum sur la question.

Interrogé au sujet de l’ancien premier ministre Edouard Philippe, l’élu Les Républicains a, par ailleurs, affirmé dimanche que ce dernier, qui a pourtant quitté son parti il y a six ans, faisait « bien sûr » partie de sa famille politique, sans pour autant s’avancer sur un éventuel soutien en 2027.

« Je dis, y compris pour ma famille politique, qu’il faut d’abord rebâtir un projet, retrouver la confiance avec les Français. Et puis le moment venu il y aura à choisir un candidat », a insisté M. Larcher. Quant au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, soutenu par le patron de LR, Eric Ciotti, en vue de la prochaine présidentielle, « il est un talent de notre famille politique, mais on verra le moment venu », a-t-il laconiquement répondu.

Questionné la veille par Le Parisien sur un possible soutien de sa part à un candidat qui ne serait pas issu des rangs de LR, Gérard Larcher n’avait pas formellement fermé la porte, relevant qu’il prendrait sa décision « selon l’intérêt du pays, le contexte politique et le projet présenté aux Français ». Il a, par ailleurs, assuré avoir « la volonté que jamais l’extrême droite ne puisse accéder au pouvoir ».

Le Monde

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Comments
scroll to top