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Rencontre entre Emmanuel Macron et des chefs de partis à Saint-Denis  : ce qu’il faut retenir

Récit de ces douze heures de discussions à Saint-Denis

Ils se sont parlé… Contre toute attente, un dialogue courtois s’est noué entre Emmanuel Macron et ses opposants, mercredi, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), donnant lieu à pas moins de douze heures d’échanges. Il aura fallu le cadre austère de l’ancienne abbaye royale de Saint-Denis, la confiscation des téléphones portables (remisés dans une boîte à l’entrée de la salle), l’exclusion de tout collaborateur (même le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, dont la présence silencieuse avait un temps été envisagée, a dû rester à l’Elysée) et de toute presse, pour que la confiance s’instaure.

Ce n’était pourtant pas gagné d’avance. Ainsi, les quatre représentants de la Nouvelle Union populaire et sociale (Nupes), Manuel Bompard (La France insoumise, LFI), Olivier Faure (Parti socialiste, PS), Fabien Roussel (Parti communiste français, PCF) et Marine Tondelier (Europe Ecologie-Les Verts, EELV), menaçaient-ils la veille de boycotter le dîner, pour ne pas donner l’impression de pactiser avec Eric Ciotti (Les Républicains, LR) ou Jordan Bardella (Rassemblement national, RN). Ils sont finalement restés jusqu’au bout de ce happening inédit orchestré par le chef de l’Etat. « 3 h 14, levée d’écrou », écrit au Monde, au cœur de la nuit, un participant soulagé de retrouver l’air libre. Il décrit un Macron qui « aurait pu continuer jusqu’à 6 heures du matin. C’est une machine de guerre ».

Côté exécutif, le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, redoutait mardi soir, lors du dîner des ténors de la majorité à l’Elysée, une sortie fracassante de LFI avant la fin, et préconisait de prévoir une riposte dans les médias. Cela n’aura finalement pas été nécessaire.

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