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Rentrée politique : Emmanuel Macron propose d’avancer la rentrée scolaire au 20 août pour « les élèves qui en ont besoin »

Le gouvernement promet qu’il n’y aura « pas de hausses d’impôts ». Vraiment ?

Ne pas augmenter les impôts mais augmenter les taxes ou les reste à charge sécu revient au même. Cette posture de communication nous prend un peu pour des idiots, non ?

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Et la taxe foncière…c’est pas une augmentation pour les gens cela ?? et en plus pas payée par tout le monde …complètement injuste

et les économies elles sont où?

Vous êtes nombreux à nous interroger sur de possibles hausses d’impôts, et à douter de la communication de l’exécutif sur le sujet. Que savons-nous ?

  • L’exécutif le répète : « Pas question d’augmenter les impôts des ménages »

Mercredi, lors du conseil des ministres de rentrée, Emmanuel Macron a tenu à couper court à la « petite musique sur les hausses d’impôts » qui bruisse dans la classe politique et dans les milieux économiques, alors que l’exécutif prépare un budget 2024 qui s’annonce très délicat. Le chef de l’Etat admet cependant qu’il faudrait « faire des choix », alors que l’exécutif est à la recherche d’économies pour endiguer le déficit.

Charge ensuite à la première ministre de décliner cette parole. « Il n’est pas question, ce n’est pas du tout la philosophie du gouvernement, d’augmenter les impôts des ménages. Au contraire, on veut continuer à baisser les impôts en étant évidemment attentifs au pouvoir d’achat des classes moyennes », a déclaré Elisabeth Borne à midi, lors d’un entretien sur France Bleu.

  • Une promesse qui ne porte que sur les impôts décidés par l’Etat

L’engagement d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne ne peut cependant s’imposer qu’aux impôts directs (impôt sur le revenu) ou indirects (TVA) dont le niveau est fixé nationalement, par le Parlement. Or la taxe foncière, pour ne prendre que cet exemple, est déterminée par les municipalités. « Effectivement, des collectivités peuvent avoir la capacité de les augmenter en fonction de l’évolution de l’inflation, a confirmé la première ministre. C’est des décisions [relevant] des collectivités locales, je n’ai pas de doute qu’elles seront aussi attentives aux enjeux de pouvoir d’achat de nos concitoyens. »

Et la taxe foncière risque bel et bien d’augmenter. Et de s’envoler. Son montant devrait, au minimum, croître de 7,1 % – sa plus forte hausse depuis 1986. Réévaluée chaque mois de novembre en fonction de l’indice des prix à la consommation harmonisé de l’Insee, cette évolution est connue depuis neuf mois. Elle dépasse cependant l’inflation (+ 4,5 % en juin sur un an). Surtout, elle augmentera bien davantage dans nombre de communes, notamment Paris (+ 52 %), Grenoble (+ 33 %), Mulhouse (+ 17 %) et Lyon (+ 16 %).

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