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Vélos, trottinettes : comment assurer vos mobilités douces ?

Trottinettes électriques, gyroroues (roue électrique sur laquelle on se tient debout) ou encore vélos à assistance électrique : les véhicules permettant une mobilité plus douce sont de plus en plus nombreux sur les routes, et leur succès s’accompagne, logiquement, d’une hausse du nombre d’accidents les impliquant. Ces engins de déplacement personnel (EDP) peuvent, en effet, aller relativement vite, jusqu’à 25 km/h, et causer des dommages à des piétons, ou à leur utilisateur.

Pour autant, une partie des utilisateurs n’est pas assurée et ignore, d’ailleurs, que l’assurance est obligatoire. « Les EDP motorisés qui vont de 6 à 25 km/h, comme les trottinettes et les gyroroues, doivent être assurés au minimum en responsabilité civile pour protéger les tiers », rappelle Quentin Ginet, directeur général d’Antinéa Courtage.

Le Fonds de garantie des victimes, qui indemnise en dernier ressort les personnes non assurées, a reçu, depuis 2018, 824 demandes de victimes d’accidents de la circulation causés par des EDP. Près de la moitié de celles-ci présentent des dommages corporels et la trottinette électrique est impliquée dans 96 % des cas. « Compte tenu des dangers de ces EDP, il serait préférable qu’une assurance affinitaire soit obligatoire lors de l’achat », préconise Patrick Raffort, président de la Fédération des garanties et assurances affinitaires, prêchant pour sa paroisse.

Mais les accidents étant parfois graves, les primes d’assurance peuvent être relativement élevées et sembler disproportionnées par rapport au prix des appareils. Une simple responsabilité civile coûte entre 3,30 euros et 5 euros par mois chez Luko, MAAF Assurances, L’Olivier Assurance et Allianz, mais pour être couvert soi-même en cas de dommage corporel, mais aussi de casse ou de vol, il faut compter au total entre 20 et 30 euros par mois – pour des appareils qui coûtent parfois moins de 500 euros.

Responsabilité civile

Quid des vélos ? Leur usage s’intensifie, le nombre de trajets à vélo a augmenté de 26 % entre 2017 et 2021, selon l’association Vélo & territoires, qui tient un observatoire. Et les accidents peuvent être graves : 245 cyclistes ont perdu la vie en 2022, une augmentation de 31 % par rapport à 2019, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière.

S’il est possible de rouler avec un vélo classique ou à assistance électrique dont la vitesse maximale est de 25 km/h sans assurance particulière, il est préférable de s’assurer en responsabilité civile, pour couvrir les dommages causés à des tiers. Cette assurance est souvent comprise dans l’assurance multirisque habitation et couvre tous les occupants d’un même foyer. Mais si le cycliste entend se couvrir pour des dommages corporels le concernant, survenus lors d’un accident dont il est responsable ou seul en cause (une chute, par exemple), il doit souscrire une assurance « accidents de la vie ».

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