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Coupe du monde féminine : l’équipe de France, qui vise la première place de son groupe, ne fera pas de calcul face au Panama

Ici lors du match contre la Jamaïque (0-0), le 23 juillet 2023 à Sydney (Australie), l’attaquante Vicki Becho (au centre) pourrait permettre à Eugénie Le Sommer (à droite) de souffler durant leur troisième match du Mondial face au Panama.

La topographie de Sydney (Australie), agrémentée de nombreuses collines qu’il faut souvent monter puis descendre, peut engendrer un léger vertige, mais Hervé Renard, le sélectionneur tricolore, n’est pas un adepte des montagnes russes pour ce qui est des performances de l’équipe de France. Après un début timide contre la Jamaïque (0-0) et un succès très encourageant contre le Brésil (2-1), il n’imagine pas ses Bleues rechuter, mercredi 2 août, à midi (heure de Paris), lors de leur troisième et dernier match du groupe F, contre le Panama. Le futur adversaire des Françaises est a priori abordable et déjà éliminé de la compétition après ses deux défaites initiales (4-0 contre le Brésil, 1-0 contre la Jamaïque).

Le parcours des Bleues est pensé comme la trajectoire d’une fusée qui n’en finirait plus de s’élever, peut-être jusqu’à la première finale de leur histoire dans une grande compétition, le 20 août. Mais, avant d’en arriver là, il est bon de rappeler que les Tricolores ne sont pour l’instant pas qualifiées et que la première place du groupe F qu’elles visent risque de placer sur leur route, en huitièmes de finale, la redoutable Allemagne, dominée à la surprise générale par la Colombie (2-1).

Mais Hervé Renard n’est pas de ceux qui essaient de deviner quel serait l’adversaire le plus opportun pour la suite du tournoi. « Il n’y a pas de calculs à faire, affirme-t-il. Il faut aborder ce match en étant conquérantes. L’objectif reste le même, être premières. Le destin choisira quelle équipe on devra affronter, si on se qualifie bien sûr. » Le sélectionneur refuse donc les projections, d’autant que le dénouement du groupe de l’Allemagne ne sera connu que jeudi 3 août, au lendemain de celui de la France. Dans cette exigence, il est suivi par ses protégées, à l’image de Kenza Dali, excellente, samedi, contre le Brésil : « Il n’y a aucune place pour le relâchement, tout le monde en a conscience. »

Petites blessures, fatigue et menaces de suspension

Le cadre étant posé, cela n’empêche pas le sélectionneur, dont le rôle est aussi celui d’un gestionnaire, de gérer son groupe. Il se doit de penser aux petites blessures des unes, à la fatigue ou aux menaces de suspension des autres, en cas d’accumulation de cartons jaunes. Au milieu de terrain, Kenza Dali et Sandie Toletti sont concernées par cette dernière situation, tout comme, en défense, Sakina Karchaoui. Elles pourraient être préservées avant la phase à élimination directe.

« Oui, il y aura quelques changements pour le onze de départ de demain, explique Renard, j’attendrai [mercredi] matin pour prendre la décision finale. Cela dépendra de la récupération des joueuses, car le laps de temps entre le deuxième et le troisième match [quatre jours] est très court. » Quels que soient ses choix, insiste-t-il, « l’état d’esprit collectif sera le même : aller chercher la victoire ».

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