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JO Paris-2024 : "Accueillir le monde entier en faisant la gueule, c'est la garantie de JO ratés"

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À la une de la presse, ce mercredi 26 juillet, le déclenchement du compte à rebours avant les Jeux olympiques de Paris, qui débuteront dans un an jour pour jour. Les incendies qui ravagent toujours une partie du pourtour méditerranéen. Le limogeage du ministre chinois des Affaires étrangères, disparu de la scène publique depuis plusieurs semaines. Et deux histoires de tapis.

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À la une de la presse, le déclenchement du compte à rebours avant les Jeux olympiques de Paris, qui débuteront le 26 juillet 2024.

« Un an pour se prendre aux Jeux » : plus qu’un an, maintenant, pour « faire rêver et chasser les doutes », espère Le Parisien/Aujourd’hui en France. Le journal fait état d’un sondage selon lequel plus de la moitié des personnes interrogées pensent que ces JO auront un impact positif sur l’image de la France – même si moins de 10 % d’entre elles prévoient d’y assister physiquement, à cause notamment, du prix élevé des billets.

La Croix se dit surtout préoccupé par la question de la sécurité et s’inquiète de ce que la réputation française dans ce domaine ait été « écornée par le fiasco de la finale de la Ligue des champions en 2022 à Saint-Denis« , par les grèves du printemps dernier, qui ont fait reporter la visite du roi d’Angleterre et par l’endommagement d’installations sportives lors des émeutes urbaines, ce mois-ci. « Paris brillera-t-il ? »: Libération évoque lui aussi « le pataquès » du Stade de France et relève que « l’humeur française n’est pas franchement à la fête », ces derniers temps. « Or, accueillir le monde ­entier en faisant la gueule, c’est la garantie de JO ratés. Les Anglais en 2012 avaient réussi à séduire le monde. Si les Anglais l’ont fait… « . Libération, qui s’inquiète, de son côté, du sort des sans-abris de la capitale et de la saturation du système d’hébergement, en raison, notamment, de la réorientation de certains ­hôtels, jusque-là à vocation sociale, vers une activité touristique, à cause des JO.

Concernant l’état d’avancée des chantiers, Les Échos se veulent rassurants et assurent que les « défis » seront relevés à temps. Le journal, qui cite la Solideo, l’établissement public en charge des JO, affirme que « le calendrier de livraison des ouvrages devrait être tenu malgré un retard de quelques semaines sur certains sites », et que « les craintes de dérapage budgétaires se sont, elles aussi, éloignées », même s’il est vrai que « l’inflation a fait grimper la note de plusieurs dizaines de millions d’euros ». Certains chantiers sont titanesques, comme les travaux du « Plan baignade », pour rendre la Seine baignable pendant les Jeux. D’après Le Figaro, 1,4 milliard d’euros ont été injectés par l’État, la Ville de Paris et les collectivités voisines, comme Valenton et Noisy-le-Grand, dans l’est de la capitale, qui ont dû mettre la main à la poche pour la modernisation de leurs stations d’épuration. Mais « impossible n’est pas Français », aurait dit Napoléon – à moins que ce ne soit Astérix. Pour l’occasion, l’irréductible Gaulois a les honneurs de L’Équipe, avec un numéro « Spécial Lutèce 2024 ».


À la une également ce matin, les incendies qui ravagent toujours une partie du pourtour méditerranéen. « La Méditerranée brûle », titre le quotidien espagnol El Pais, avec une photo montrant un habitant de Gennadi, dans la région de Rhodes, en Grèce, tentant d’éteindre un incendie, hier. Une scène semblable à celles qui se sont déroulées, ces derniers jours, dans le nord-est de l’Algérie, en Tunisie, ou encore en Sicile et dans le sud de l’Italie. D’après le journal, le principal centre de recherches maritimes espagnol annonce que les eaux de la Méditerranée ont connu, lundi, leur plus haute température jamais enregistrée – un record attribué au réchauffement climatique. Le changement climatique, qui pourrait, par ailleurs, provoquer un « effondrement » des courants dans l’océan Atlantique, dont le Gulfstream, au cours de ce siècle. Un phénomène qui risque d’entraîner à son tour des hivers plus orageux et des étés plus secs encore en Europe, selon une étude de l’Université de Copenhague, citée par The Financial Times.

Un mot, également, du limogeage du ministre chinois des Affaires étrangères, disparu de la scène publique depuis plusieurs semaines. L’éviction de Qin Gang est mentionnée en tout petit en bas à la une du China Daily – qui ne livre aucune explication au limogeage du ministre, ni à sa disparition de la scène publique, qui n’est évoquée nulle part. Circulez, il n’y a rien à voir. The Global Times, quant à lui, ne mentionne même pas le limogeage de Qin Gang, déjà passé par pertes et profit, faisant seulement état de la participation de son remplaçant, Wang Yi, le responsable des questions diplomatiques au sein du parti communiste chinois et proche du président Xi Jinping, à la réunion des pays émergents des Brics, où Wang Yi a appelé à « résister à la mentalité de la guerre froide ». D’après The Guardian, la disparition soudaine et sans explication de l’ex-ministre des Affaires étrangères suit un schéma désormais « classique », en Chine, où plusieurs personnalités, comme l’ancien président Hu Jintao ou le milliardaire Jack Ma, ont disparu soudainement, avant de réapparaître en public passablement « assagis ».

On ne se quitte pas là-dessus. Certains d’entre eux se disent victimes de la « cancel culture », d’avoir été, eux, escamotés, rayés de la carte en raison d’accusations d’agressions sexuelles. Ils n’ont pas été oubliés, en tout cas, par la Mostra de Venise. Le prestigieux festival international du film a dévoilé hier sa programmation, où figurent Roman Polanski, Woody Allen et Luc Besson, trois réalisateurs controversés dont la présence sur le tapis rouge « risque de faire réagir », selon le Huffington Post. Fouler le tapis rouge, ou se prendre les pieds dans le tapis, c’est selon. Le Premier ministre des îles Fidji, a été contraint, quant à lui, d’annuler une visite officielle en Chine. à cause d’une blessure à la tête consécutive à une chute. D’après The Guardian, Sitiveni Rabuka, a déclaré avoir trébuché dans les escaliers… parce qu’il regardait son téléphone.

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